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Le navire de marins britanniques disparus depuis une semaine en Atlantique localisé, mais aucune trace de l'équipage

La coque retournée du navire a été repérée à 1 000 miles nautiques (1 850 km) des côtes du Massachusetts, aux Etats-Unis. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les gardes-côtes de la Marine américaine tentant de localiser dans l'Atlantique le voilier "Cheeky Rafiki", le 22 mai 2014.  (US COAST GUARD / REUTERS)

Cela faisait une semaine que l'on était sans nouvelles de quatre britanniques embarqués pour une traversée de l'Atlantique. Un hélicoptère de la Marine américaine a localisé dans l'Atlantique le voilier Cheeky Rafiki mais n'a pas trouvé trace de son équipage, annoncent vendredi 23 mai les garde-côtes américains.

La coque retournée du navire a été repérée à 1 000 miles nautiques (1 850 km) des côtes du Massachusetts. Le voilier de 12 mètres a perdu sa quille, ce qui a provoqué une brèche dans la coque où l'eau s'est engouffrée, précisent les garde-côtes. Une fois l'épave repérée, un navire militaire dont le nom n'a pas été précisé s'est dérouté et s'est rendu sur place. Un plongeur a pu confirmer qu'il s'agissait bien du Cheeky Rafiki et a "tapé sur la coque" pour vérifier si des gens se trouvaient à bord. Sans résultats.

Forte mobilisation au Royaume-Uni

Le contact avec le navire avait été perdu le 16 mai. Les quatre marins chevronnés qui composaient son équipage - le capitaine Andrew Bridge, 22 ans, James Male, 23 ans, Steve Warren, 52 ans, et Paul Goslin, 56 ans - revenaient d'une régate internationale aux Caraïbes. Ils sont toujours portés disparus.

L'arrêt des recherches dimanche avait entraîné une forte mobilisation et la signature d'une pétition par au moins 150 000 personnes en moins de deux jours au Royaume-Uni, conduisant les autorités américaines à reprendre les recherches mardi.

"Le repérage de la coque n'a pas de conséquences sur le calendrier des recherches et les équipes continuent de chercher la trace d'un radeau de surface de couleur vive", précisent les garde-côtes. Les recherches s'arrêteront vendredi soir si aucun nouvel indice n'est découvert, préviennent-ils.

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