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Vidéo Des taxis drones vont-ils vraiment sillonner le ciel de nos villes ?

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Durée de la vidéo : 1 min
module Taxi drône VF EDL
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Article rédigé par Guillemette Jeannot
France Télévisions

Larry Page, le cofondateur de Google, se lance dans la course aux taxis volants sans pilote. Il a récemment présenté Cora, son prototype qui devrait bientôt voler dans le ciel néo-zélandais. Mais les taxis drones ne sont pas près d'envahir l'espace aérien de nos villes.

La course aux taxis drones s'accélère. Mardi 13 mars, Larry Page, le cofondateur de Google, a obtenu le feu vert des autorités néo-zélandaises pour tester en conditions réelles son prototype Cora, un taxi volant sans pilote pouvant transporter jusqu'à deux passagers.

Le businessman américain est loin d'être le seul sur le marché. De nombreuses équipes de recherche planchent sur ce domaine et sont financées par de grandes compagnies telles qu'Airbus, Boeing ou Uber. Des start-up européennes, américaines ou chinoises sont également dans la course.

L'absence de législation, un obstacle de taille

Toutes travaillent sur un taxi du futur, moins polluant, moins bruyant, sans pilote et plus fiable. Actuellement, les prototypes développés présentent une autonomie d'environ une demi-heure pour une distance d'une trentaine de kilomètres maximum et une vitesse pouvant aller jusqu'à 100 km/h. Certains sont plus avancés, à l'instar du chinois Ehang, qui a déjà fait voler ses prototypes à Dubaï l'année dernière.

Mais ces progrès technologiques ne résolvent pas un obstacle de taille : la loi, ou plutôt l'absence de loi. Nulle part dans le monde, il n'existe de législation régulant l'espace aérien au-dessus des villes à moins de 300 mètres d'altitude. Un cadre est également attendu pour définir les conditions d'attribution des licences d'exploitation de ces taxis drones. Chez les assureurs, la question juridique se pose également.

Même si la technique avance vite, la plupart des constructeurs s'entendent pour dire que les premiers taxis drones ne voleront pas dans le ciel avant au moins cinq ans. Pour l'heure, les projets développés à grands renforts de clips promotionnels ressemblent plus à des coups de communication qu'à des solutions viables.

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