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Une enquête pour une agression sexuelle présumée à Paris, visant un proche du prince du Qatar, devrait être relancée

Les faits remontent au 28 juillet 2010: une femme de chambre travaillant au palace Park Hyatt Paris-Vendôme (Paris IIe) dépose plainte pour agression sexuelle visant un membre de l'entourage du prince du Qatar.Quelques semaines plus tard, cette plainte est classée sans suite, la victime présumée ne répondant plus aux convocations de la police.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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La présumée victime a déposé plainte dans un commissariat parisien, le 28 juillet 2010. (AFP - Patrick Kovarik)

Les faits remontent au 28 juillet 2010: une femme de chambre travaillant au palace Park Hyatt Paris-Vendôme (Paris IIe) dépose plainte pour agression sexuelle visant un membre de l'entourage du prince du Qatar.

Quelques semaines plus tard, cette plainte est classée sans suite, la victime présumée ne répondant plus aux convocations de la police.

Nouveau rebondissement, vendredi soir. Cette femme de nationalité guinéenne raconte sur France 3 Ile-de-France avoir été victime de multiples attouchements le 27 juillet dernier dans la chambre d'hôtel d'un membre de la délégation du prince de l'émirat du Qatar.

L'agression sexuelle se serait déroulée dans la salle de bain de la suite et n'aurait pris fin que grâce à l'irruption et à l'intervention dans la chambre de membres de la famille de l'homme incriminé.

Le palace confirme la version de la plaignante

Le groupe hôtelier américain Hyatt a confirmé dans un communiqué un "incident concernant une femme de chambre travaillant au Park Hyatt Paris-Vendôme le 27 juillet 2010, dans l'enceinte de notre hôtel", précisant l'avoir "assistée dans (sa) démarche entreprise auprès de la police, le 28 juillet" dernier.

"La personne accusée d'avoir eu un comportement inapproprié n'a pas l'autorisation de revenir à l'hôtel et n'est pas revenue depuis", a assuré Hyatt, disant avoir "pleinement coopéré avec la police dans le cadre de l'enquête et reste(r) à son entière disposition à l'avenir".

La plaignante était directement employée par une entreprise industrielle d'hygienne et de propreté, la Société française de services, prestataire pour l'hôtellerie, a expliqué sa dirigeante Marie-France Litaudon.

"En janvier 2011, la victime présumée a souhaité rompre son contrat de travail après plusieurs arrêts maladie", a précisé Mme Litaudon, assurant lui avoir proposé au préalable une "mutation dans un autre établissement près du Park Hyatt".

La femme de chambre a refusé cette offre et est "partie en province", a-t-elle ajouté.

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