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Un rapport préconise la disparition d'un service d'urgences sur dix

Le docteur Jean-Yves Grall, auteur du rapport cité lundi par "Le Figaro", estime que 67 services d'urgences sur 650 ne bénéficient pas d'une affluence suffisante.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Dans le service d'urgences de l'hôpital d'Argenteuil (Val-d'Oise), le 25 février 2015. (MAXPPP)

Au moins 67 services d'urgences sur 650 sont jugés trop petits, d'après un rapport remis à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, révèle Le Figaro, lundi 31 août. Alors que certains services d'urgences sont saturés, d'autres connaissent, en revanche, "une affluence inférieure au seuil de référence des 10 000 personnes par an, soit 1,1 patient par heure", d'après les chiffres issus de la base de données Hospi Diag agrégés par Le Figaro. Loudun (Vienne), Gourdon (Lot), Mauriac (Cantal)... Les noms des structures concernées sont publiés sur le site du quotidien.

Vers des "centres de soins non programmés" ?

Il faut "éviter la présence inutile de médecins (urgentistes) lors de périodes de faible activité ou sur des structures à faible activité globale", estime le docteur Jean-Yves Grall, auteur du rapport. Selon les cas, certains petits services d'urgences à faible activité – inférieure à 8 000 ou à 10 000 passages par an – pourraient évoluer et être transformés en centres de soins non programmés, autrement dit des centres de "consultations médicales sans urgentiste et sans rendez-vous", précise le quotidien.

Reste à connaître l'accueil réservé au rapport. "Au ministère de la Santé, précise Le Figaro, on hésite encore sur les suites à donner au rapport Grall."

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