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Tristane Banon maintient ses accusations contre Dominique Strauss-Kahn, tandis qu¿il l¿accuse de mensonges.

Au lendemain de leur confrontation dans les locaux de la police, Tristane Banon et Dominique Strauss-Kahn ont tous deux réaffirmé leur version des faits. DSK accuse la jeune romancière d"avoir menti sur le déroulement de leur face-à-face, tandis que Tristane Banon taxe l"ancien directeur du FMI « d"arrogance. »
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Dominique Strauss-Kahn et son accusatrice, Tristane Banon. (FRED DUFOUR / AFP)

Au lendemain de leur confrontation dans les locaux de la police, Tristane Banon et Dominique Strauss-Kahn ont tous deux réaffirmé leur version des faits. DSK accuse la jeune romancière d"avoir menti sur le déroulement de leur face-à-face, tandis que Tristane Banon taxe l"ancien directeur du FMI « d"arrogance. »

"Il y a eu une tentative de viol et ça je le maintiens", a martelé Tristane Banon, 32 ans, qui accuse DSK d"une tentative de viol, pour laquelle elle a porté plainte le 4 juillet dernier. "J'ai pensé qu'au moins il s'excuserait, mais il ne l'a pas fait", a-t-elle poursuivi. "Il n'a même pas osé me regarder", a-t-elle dit, ajoutant éprouver "du mépris" à l'égard de l'ex-favori socialiste à la présidentielle.

L"intéressé a pour sa part fait savoir, via ses avocats, qu'il "conteste formellement avoir agressé Mme Tristane Banon et constate qu'elle ment aussi à propos du déroulement de la confrontation". Pour ce qui est des excuses envisagées par Tristane Banon, Me Henri Leclerc, l"un des avocats de DSK, a déclaré que son client « n"a aucune raison de s"excuser. »

Les déclarations des deux protagonistes restent donc dans la lignée de leurs récits précédents. DSK n"a eu de cesse de dénoncer des « faits imaginaires » et a déposé plainte contre son accusatrice pour « dénonciation calomnieuse. » Il a néanmoins concédé « des avances » à la jeune femme lors de son audition le 12 septembre dernier. Tristane Banon quant à elle assure que l"ancien directeur du FMI a tenté de la violer en février 2003, au cours d"un entretien professionnel.

La confrontation de jeudi, qui s"est déroulée en l'absence des avocats des deux parties, pourrait être le dernier acte de l'enquête préliminaire menée depuis début juillet par la BRDP avant une décision du parquet de Paris sur les suites à donner à cette affaire. Celui-ci a plusieurs possibilités: déclarer que les faits sont prescrits, classer sans suite ou bien confier une information judiciaire à un juge d'instruction.

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