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Travail dominical: Bricorama échappe à l'amende réclamée par Force ouvrière

Le syndicat réclamait 37 millions d'euros à l'enseigne de bricolage.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Bricorama avait été condamné en janvier à ne plus ouvrir le dimanche, à la demande du syndicat et au nom du respect du repos dominical. (BERTRAND GUAY / AFP)

Le tribunal de grande instance de Pontoise a débouté lundi 17 décembre le syndicat Force ouvrière (FO). Ce dernier réclamait près de 37 millions d'euros à Bricorama pour n'avoir pas respecté une décision de justice lui ordonnant de ne pas ouvrir le dimanche.

Le juge de l'exécution du tribunal a décidé de ne pas condamner l'enseigne de bricolage pour vice de forme, estimant que FO n'avait pas apporté "la preuve objective" que les magasins incriminés "étaient effectivement ouverts malgré l'interdiction judiciaire". Le tribunal a pointé l'absence de "constat d'huissier" ou bien de "ticket de caisse" permettant de prouver "la violation alléguée de l'ouverture dominicale".

Bricorama a bravé l'interdiction

Les 37 millions d'euros réclamés par le syndicat correspondaient au nombre d'infractions constatées dans les 32 magasins du groupe en Ile-de-France durant 43 dimanches, entre janvier et octobre 2012.

Bricorama avait été condamnée en janvier à ne plus ouvrir le dimanche, à la demande du syndicat et au nom du respect du repos dominical, sous peine d'une astreinte de 30 000 euros par établissement et par dimanche ouvert. Cette décision, censée être exécutoire, avait été bravée par l'enseigne de bricolage, qui avait maintenu ses ouvertures dominicales après avoir fait appel.

Force ouvrière avait alors demandé la liquidation de l'astreinte, qui s'élevait en juin à 18 millions d'euros. Mais le juge de l'exécution avait décidé de surseoir à statuer, dans l'attente de la décision de la cour d'appel de Versailles. Fin octobre, la cour a confirmé le jugement de janvier, poussant l'enseigne à finalement accepter de fermer ses magasins le dimanche, au grand dam de certains salariés. Mais du fait du temps écoulé depuis juin, le montant de l'amende susceptible d'être payée par le groupe était passé de 18 à 37 millions d'euros.

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