"Il ne faut certainement ne pas revenir en arrière. Ce serait une erreur et un très mauvais signal", a déclaré le président de République solidaire sur Europe 1."Nous avons besoin de renforcer les moyens humains, les moyens technologiques aux frontières de l'Europe de façon à éviter que l'Europe ne soit une passoire", a-t-il ajouté.Il a en revanche approuvé la création d'un corps de gardes-frontières aux frontières externes de l'UE comme le préconise Nicolas Sarkozy.Pour Dominique de Villepin , il faut réfléchir à de "nouveaux outils" et "renforcer la solidarité des pays européens". "Ce qui n'a pas marché, a-t-il estimé, c'est la solidarité entre l'Italie et la France".Nicolas Sarkozy et son Premier ministre, François Fillon, serendent mardi à Rome pour le 29e sommet franco-italien où laquestion de l'immigration dominera les débats.Le ministre français des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a expliqué dans Le Journal du Dimanche, qu'il ne s'agit pas de se retirer de l'espace Schengen mais d'instaurer "un frein de secours en cas de crise majeure".