Cet article date de plus de douze ans.
Retour sur 35 ans de carrière politique de Nicolas Sarkozy
Publié le 06/05/2012 21:54
Mis à jour le 06/05/2012 21:55
Le président sortant a été battu au second tour de l'élection présidentielle face au candidat socialiste, François Hollande. Retour en images sur sa carrière politique...
Nicolas Sarkozy a été battu au second tour de l'élection présidentielle face au candidat socialiste, François Hollande. Retour en images sur sa carrière politique...
MAIRE (1983) Premier succès politique pour le jeune Nicolas Sarkozy qui devient, à 28 ans seulement, maire de Neuilly-sur Seine. (PIERRE VERDY / AFP)
CASSE-TOI PAUV' CON ! (2008) En visite au Salon de l'agriculture, Nicolas Sarkozy rétorque à un homme qui refuse de lui serrer la main : "Casse-toi pauv' con !". Devant l'ampleur des réactions suscitées par cette phrase, Nicolas Sarkozy reconnait qu'il eut mieux fallu "ne pas lui répondre". (PATRICK KOVARIK / AFP)
CHIRAC 1 (1981) En vue de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy devient président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac. (GEORGES BENDRIHEM / AFP)
BALLADUR (1995) Pour l'élection présidentielle de 1995, Nicolas Sarkozy décide de soutenir Edouard Balladur plutôt que Jacques Chirac. Mis à l'écart après l'élection de ce dernier, Sarkozy peinera à se refaire une place au sein du RPR. (MANOOCHER DEGHATI / AFP)
POLITIQUE SECURITAIRE (2002) Nommé ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy impose son style «musclé» et fait de la sécurité sa priorité. (JACK GUEZ / AFP)
RAY-BAN (2007) Fraîchement élu à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy impose le "bling-bling", un style qui affiche clairement les signes extérieurs de richesse. (PHILIPPE WOJAZER / REUTERS)
HYPERACTIVITE (2002-2012) Ce que l'on retiendra du style très particulier de Nicolas Sarkozy. Bouclier fiscal, réforme des retraites, autonomie des universités etc. Sarkozy est partout et transforme radicalement l'image du président français. On parle désormais d'hyper président. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
VIE PRIVEE 1 (1982-1996) D'un premier mariage avec Marie-Dominique Culioli, Nicolas Sarkozy aura deux fils, Pierre et Jean. La candidature de ce dernier à la présidence de l'EPAD (Etablissement public pour l'aménagement de la région de la Défense) fera d'ailleurs polémique en 2009. (THOMAS COEX / AFP)
VIE PRIVEE 2 (1996-2007) Elu en mai 2007 à la tête de l'Etat français, Nicolas Sarkozy divorce 5 mois plus tard de sa deuxième épouse, Cécilia Sarkozy. Le temps pour elle de procéder à la libération des infirmières bulgares. (FRANK PERRY / AFP)
VIE PRIVEE 3 (2008) Quatre mois après son second divorce, Nicolas Sarkozy crée la surprise en épousant la top model et chanteuse Carla Bruni qui devient ainsi Première dame de France. (NASSER NURI / REUTERS)
PRISE D'OTAGE (1993) Quelques jours après son entrée au gouvernement Balladur en 1993, Nicolas Sarkozy fait parler de lui en négociant avec Erick Schmitt alias "Human Bomb", un homme qui retient en otage 21 enfants dans une école maternelle à Neuilly-sur-Seine. (PASCAL PAVANI / AFP)
INGRID BETANCOURT (2008) Il s'était engagé pendant sa campagne présidentielle à prendre la défense des femmes, Nicolas Sarkozy réussi à libérer la franco-colombienne Ingrid Betancourt des mains des FARC après 6 ans et demi de détention. (PHILIPPE WOJAZER / REUTERS)
JOGGING Nicolas Sarkozy ne fume plus et ne boit (presque) plus. En revanche, il court. Partout. Par tous les temps. La médiatisation de ses joggings matinaux aurait même contribué à repopulariser ce sport... (ERIC FEFERBERG / AFP)
LES AFFAIRES Karachi, Woerth-Bettencourt, Clearstream, les frégates de Taïwan, Kadhafi... Le nom de Nicolas Sarkozy apparaît dans de nombreuses affaires en cours d'instruction. (JOEL SAGET / AFP)
JEUNESSE RPR (1976) A 21 ans, Nicolas Sarkozy (2e G) adhère au Rassemblement pour la République. (MICHEL PLASSART / AFP)
PRESIDENCE DE L'UMP (2004) Lors du congrès du Bourget, Nicolas Sarkozy est élu président de l'UMP par les militants. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
YVAN COLONNA (2003) En meeting à Carpentras, Nicolas Sarkozy annonce l'arrestation d'"Yvon Colonna, l'assassin du préfet Erignac". Colonna engage des poursuites pour atteinte à la présomption d'innocence mais le jugement est reporté en raison de l'immunité de Sarkozy. (GERARD JULIEN / AFP)
LE FOUQUET'S (2007) A peine élu, Nicolas Sarkozy fait polémique en célébrant sa victoire au Fouquet's, un célèbre restaurant parisien, réputé pour sa clientèle huppée. (THOMAS COEX / AFP)
RADAR (2003) Alors ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, Nicolas Sarkozy s'attaque à la sécurité routière en multipliant le nombre de radars automatiques sur route. (THOMAS COEX / AFP)
VILLEPIN (2005) Son meilleur ennemi. Un petit déjeuner organisé sous l'oeil des photographes lors de l'université de l'UMP à La Baule est un tournant dans les relations entre les deux hommes. (OLIVIER LABAN-MATTEI / AFP)
CHIRAC 2 Soutien fidèle de Jacques Chirac au début de son engagement politique, Nicolas Sarkozy décide en 1995 de lui préférer Edouard Balladur. La relation entre les deux hommes s'en trouvera à jamais compromise. Il lui succèdera à la présidence de la France en 2007. (CHARLES PLATIAU / REUTERS)
MEDIATISATION (1993-2012) Depuis l'affaire de la prise d'otages de Neuilly-sur-Seine, Nicolas Sarkozy met en scène toutes ses actions et ses déplacements occupant ainsi l'espace médiatique jusqu'à saturation. (PIOTR SNUSS / REUTERS)
MERKEL (2007-2012) A la tête d'une Europe bicéphale, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont eu du mal à s'entendre en raison de leurs tempéraments diamétralement opposés. (PHILIPPE WOJAZER / REUTERS)
ARCELORMITTAL (2008) Nicolas Sarkozy avait promis qu'il empêcherait la fermeture de l'aciérie de Gandrange appartenant au groupe ArcelorMittal mais le site cessera définitivement de fonctionner un an plus tard. (FREDERICK FLORIN / AFP)
KADHAFI (2007) L'ex-président libyen est accusé par le site Mediapart d'avoir financé la campagne de Nicolas Sarkozy. Avant de se déclarer favorable au départ de l'ex dictateur libyen lors du printemps arabe de 2011, Nicolas Sarkozy avait par ailleurs reçu Mouammar Kadhafi à l'Elysée en décembre 2007. (ERIC FEFERBERG / AFP)
KÄRCHER / RACAILLES (2005) Après une visite à La Courneuve, Nicolas Sarkozy déclare qu'il faut nettoyer la Cité des 4 000 au Kärcher. Quelques mois plus tard, il emploie le terme "racailles" en visite à Argenteuil et déchaîne la colère dans les banlieues. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
THE END (2012) Interrogé sur RMC et BFMTV, Nicolas Sarkozy déclare à deux mois du second tour de la présidentielle de 2012 : "Faites moi confiance ou je quitte la politique". (CHARLES PLATIAU / REUTERS)
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