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Pour le secrétaire général de la CFDT, les démêlés d'Eric Woerth sont "un vrai problème" pour les retraites

"On aborde plus du tout le fond du dossier", affirme-t-il dans un entretien avec son homologue CGT Bernard Thibault au quotidien Les Echos à paraître vendredi.Sur les retraites proprement dites, M.Chérèque a réitéré qu'il n'accepterait pas le recul de la retraite à 62 ans si l'âge légal pour une pension à taux plein passe à 67.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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François Chérèque, lors de la grève contre la réforme des retraites, le 24 juin 2010 (AFP/Joël Saget)

"On aborde plus du tout le fond du dossier", affirme-t-il dans un entretien avec son homologue CGT Bernard Thibault au quotidien Les Echos à paraître vendredi.

Sur les retraites proprement dites, M.Chérèque a réitéré qu'il n'accepterait pas le recul de la retraite à 62 ans si l'âge légal pour une pension à taux plein passe à 67.

Comme on demande aux deux hommes s'ils veulent le départ du ministre, M. Chérèque répond qu'il se pose "une question légitime: comment peut-il gérer en même temps ses problèmes personnels avec l'affaire Bettencourt et la réforme des retraites?"

C'est la première fois que François Chérèque , qui avait manifesté une grande réserve sur ce point, prend position en ce sens.

M. Thibault se borne pour sa part à déclarer qu'"Eric Woerth est objectivement plus occupé, et préoccupé, par autre chose que par le sujet qui nous, nous intéresse".

Retraites: les syndicats réitèrent leurs positions

A propos du dossier des retraites, le leader cédétiste affirme aussi que "le dialogue n'existera que si le gouvernement bouge sur quatre sujets: la pénibilité, les carrières longues, les polypensionnés et, très important, le passage de 65 à 67 ans pour une retraite à taux plein", jugé "inacceptable".

Bernard Thibault, quant à lui, déclare que "les âges de 60 et 65 ans auxquels nous sommes attachés ne sont pas séparables".

En ce qui concerne, la participation à la journée du 7 septembre, il dit "se garder de faire de grands pronostics" car "au final, ce ne sont pas les syndicats qui décident mais les salariés".

Sécurité: danger pour la démocratie
Sur la gestion des question de sécurité par l'exécutif, François Chérèque estime que "le gouvernement entretient un climat de division". "Cela fait écho à l'après-crise de 1929, avec un repli identitaire et nationaliste qui constitue un danger pour la démocratie", ajoute-t-il.

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