Cet article date de plus de treize ans.

Pour la troisième fois en trois semaines, un dabiste a été forcé par des braqueurs à porter une ceinture d'explosifs

Samedi, des malfaiteurs ont utilisé une ceinture d'explosifs trèsprobablement factices pour contraindre un dabiste de la Brink's à retirer de l'argent dans deux distributeurs automatiques de billets (DAB ), l'un en Seine-Saint-Denis et l'autre dans les Hauts-de-Seine.Les explosifs étaient en cours d'analyse.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Samedi, des malfaiteurs ont utilisé une ceinture d'explosifs très
probablement factices pour contraindre un dabiste de la Brink's à retirer de l'argent dans deux distributeurs automatiques de billets (DAB ), l'un en Seine-Saint-Denis et l'autre dans les Hauts-de-Seine.

Les explosifs étaient en cours d'analyse.

Selon une source policière, il pourrait très probablement s'agir d'une imitation d'explosifs, comme ce fut le cas pour les deux agressions précédentes.

"Il roulait en Seine-Saint-Denis quand les braqueurs ont percuté l'arrière de son véhicule avec leur voiture. Quand il est sorti, quatre braqueurs lui ont mis une ceinture d'explosifs autour de la taille", a expliqué Christophe Crépin, responsable de l'UNSA Police.

"Ils l'ont ensuite emmené dans deux banques, l'une au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) et l'autre à l'agence LCL place Voltaire à Asnières (Hauts-de-Seine) pour qu'il retire de l'argent. Ils l'ont relâché à Asnières", a raconté le syndicaliste qui s'est dit "inquiet de la montée en puissance de la violence".

"Même si la ceinture est factice, c'est violent. La victime est très choquée", a-t-il indiqué.

Lundi à Colombes, un employé de la Brink's avait été contraint à porter une ceinture d'explosifs par des voleurs qui l'avaient menacé de représailles s'il ne leur remettait pas 600.000 euros. L'employé a prévenu les policiers. Ils ont appelé des démineurs pour neutraliser les explosifs qui se sont révélés être factices.

Deux hommes de 19 et 23 ans ont été interpellés le même jour, selon la préfecture de police. Le 16 juillet, une affaire similaire s'était déroulée à Rueil-Malmaison.

La brigade de répression du banditisme est chargée des trois affaires. Après les attaques de DAB à la voiture-bélier (près de 40 en 2010) ou à l'explosif, l'utilisation d'une ceinture d'explosifs factices est un mode opératoire "nouveau" et "extrême", considère Laurent Arnaudas, secrétaire départemental adjoint d'Unité SGP FO.

Il y a environ 55.000 DAB en France qui contiennent jusqu'à 100.000 euros.

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