Pour la première fois en France, Easyjet est confrontée à un appel à la grève, les 12 et 13 juillet
Le syndicat Unac des hôtesses et stewards de la compagnie britannique à bas coût réclame notamment une meilleure indemnisation des congés maladie.
La direction affirme toutefois que les vols seront normalement assurés et qu'"un plan de continuité a été prévu", soulignant que l'Unac est minoritaire à Easyjet.
Plusieurs séances de négociations entre la direction et l'Unac (Union des navigants de l'aviation civile), troisième syndicat de l'entreprise, portant sur les rémunérations et les indemnisations en cas de maladie ou d'accident de travail, n'ont pas abouti.
"Le préavis, déposé le 21 juin, est maintenu pour les 12 et 13 juillet. Il y a désormais une forte probabilité de grève, mais nous laissons la porte ouverte à la négociation" d'ici mardi, a indiqué à l'AFP Eric Cunnac, responsable Unac chez easyJet.
"Les négociations achoppent principalement sur la couverture maladie et les accidents de travail. Aujourd'hui, la rémunération des équipages de cabine est abattue de 40 à 45% lorsqu'ils sont victimes d'un arrêt de travail pour maladie ou accident du travail", souligne Eric Cunnac, qui rappelle l'importance de ces risques dans cette profession. Le syndicat demande une indemnisation à 100% de ces arrêts de travail.
Selon lui, "la tension monte un peu partout en Europe" contre la compagnie britannique qui "ne fait pas toujours cas des législations en vigueur" dans les différents pays européens. Easyjet fait face également au mécontentement des salariés allemands, qui ont voté fin juin un préavis de grève dur des revendications salariales.
La CFTC, premier syndicat de l'entreprise, et le SNPNC, récemment crée, ont signé un accord salarial avec la direction.
EasyJet emploie en France quelque 500 hôtesses et stewards, basés à Orly, Roissy et Lyon.
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