Cet article date de plus de quinze ans.

"Nous avons une lourde responsabilité", celle d'élaborer "un bon projet", a déclaré Martine Aubry jeudi sur France 2

Interrogée à l'émission "A vous de juger" sur ses ambitions présidentielles, la première secrétaire du PS, a répondu : "ca me rase cette question"."Je ne me pose pas la question aujourd'hui. Ma responsabilité est qu'on soit à l'heure, avec un bon projet, avec une gauche réunie".
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Martine Aubry

Interrogée à l'émission "A vous de juger" sur ses ambitions présidentielles, la première secrétaire du PS, a répondu : "ca me rase cette question".

"Je ne me pose pas la question aujourd'hui. Ma responsabilité est qu'on soit à l'heure, avec un bon projet, avec une gauche réunie".

"Nous serons suffisamment intelligents pour choisir le ou la meilleure. Et à ce moment, là, je me dirai 'est-ce que je peux porter ce projet?' ou 'est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre qui est mieux à même de le faire?' Et dans ce cas là je serai derrière lui bien évidemment".

"Je me poserai la question quand il faudra savoir s'il faut aller aux primaires" qui seront organisées pour choisir le candidat socialiste, a-t-elle martelé sans vouloir se prononcer sur le calendrier. "Moi je ne suis pas née pour ça. Je suis née pour me battre", a-t-elle estimé.

Quant à Dominique Strauss-Kahn, favori des sondages, Mme Aubry a fait appel à la situation d'il y a un an pour relativiser ce succès populaire. "On a un hyper-président, il va changer la France, il va tout bouleverser. On l'imaginait là pour très longtemps. A peine un an après, on se dit qu'il y a au moins un candidat qui peut le battre en 2012 (...). Je suis sûre qu'il y en aura d'autres au fur et à mesure qu'on avancera", a-t-elle affirmé.

Est-il le meilleur candidat? "Nous le saurons lorsque nous aurons à le désigner". Selon elle, DSK est un "bon directeur du FMI". "Si c'est le meilleur candidat, il faudra qu'il revienne", a-t-elle estimé.

"L'identité nationale c'est un faux débat" a-t-elle asséné lors d'un long débat avec Jean-François Copé sur cette question. "La République recule". "Ce qui est contraire à l'identité nationale, c'est les 30.000 fonctionnaires en moins, c'est quand on casse la Poste, les services publics".

Martine Aubry s'est aussi dite favorable au rétablissement de la TVA pour les restaurateurs s'ils ne tenaient pas leurs promesses et a rappelé que le cadeau de 10 milliards qui leur avait été fait aurait permis de maintenir les postes de milliers de fonctionnaires chargés de l'éducation ou de la sécurité.

A propos du renforcement de la présence militaire française en Afghanistan, la première secrétaire du parti socialiste a réclamé des "objectifs clairs pour pouvoir sortir après avoir laissé un
régime qui rend à la population afghane une vie meilleure". "Aujourd'hui, on est en plein flou. On ne connaît même plus les objectifs de notre intervention, on ne connaît pas le calendrier", a regretté Mme Aubry.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.