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Nicolas Sarkozy a rassuré, lundi, les proches de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, toujours retenus en Afghanistan

Les familles ont été reçues à l'Elysée, lundi, par le président de la République. Selon eux, le chef de l'Etat s'est montré "plutôt confiant" quant au sort des deux journalistes, retenus depuis 328 jours en Afghanistan.S'il n'a pas voulu donner de date pour leur libération, Sarkozy a indiqué que Kaboul et Paris collaboraient sur le dossier.
Article rédigé par Melinda Davan-Soulas
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les familles et proches de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière reçus à l'Elysée (F3)

Les familles ont été reçues à l'Elysée, lundi, par le président de la République. Selon eux, le chef de l'Etat s'est montré "plutôt confiant" quant au sort des deux journalistes, retenus depuis 328 jours en Afghanistan.

S'il n'a pas voulu donner de date pour leur libération, Sarkozy a indiqué que Kaboul et Paris collaboraient sur le dossier.

C'est avec un peu d'espoir que les familles et proches de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont quitté l'Elysée, lundi matin, à l'issue d'un entretien avec le président de la République. "Le président nous a rassurés, on l'a même trouvé plutôt confiant", a déclaré Thierry Taponier, frère de l'un des journalistes retenus depuis 328 jours en Afghanistan.

Nicolas Sarkozy ne leur a néanmoins pas caché qu'il n'avait "ni délai ni date" à leur donner pour une future libération. "On voulait savoir s'ils étaient en bonne santé. On en a eu l'affirmation. On aurait voulu savoir quand ils seraient libérés, mais ça, ce n'est pas possible malheureusement", explique Thierry Taponier.

Marraine du comité de soutien des deux otages et présente auprès des familles à l'Elysée, Florence Aubenas, ex-otage en Irak, a indiqué qu'il y avait "de l'espoir". "Il faut maintenir la pression", clame-t-elle, soulignant que la France et l'Afghanistan travaillaient conjointement sur le dossier. "Les relations avec l'Afghanistan se passent très bien, ajoute Taponier. On collabore ensemble de façon à les faire libérer le plus vite possible."

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