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Nicolas Sarkozy a lancé officiellement mardi à Nesle (Somme) la dernière phase pour le chantier du canal Seine-Nord

Il a annoncé "lancement du dialogue compétitif" qui doit départager Bouygues et Vinci pour la construction de l'ouvrage, précisant que le projet serait achevé "en 2016-2017".Nicolas Sarkozy s'exprimait lors d'une table ronde sur le transport fluvial, en présence des élus locaux concernés et de la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo et NKM visitent le site du canal Seine-Nord Europe à Licourt (5/4/2011) (AFP / Pascal Rossignol)

Il a annoncé "lancement du dialogue compétitif" qui doit départager Bouygues et Vinci pour la construction de l'ouvrage, précisant que le projet serait achevé "en 2016-2017".

Nicolas Sarkozy s'exprimait lors d'une table ronde sur le transport fluvial, en présence des élus locaux concernés et de la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.

Le prédécesseur de NKM, Jean-Louis Borloo, député du Nord qui avait relancé ce vaste chantier dans le cadre du Grenelle de l'environnement, était également présent. "Ce projet est central (...). C'est un projet de 4,5 milliards d'euros", a ajouté le président, en affirmant que "la réponse d'un pays à la crise n'est pas la rétractation, c'est au contraire l'investissement." Le canal, ce sera "4.500 emplois et, à terme, 25.000 emplois nouveaux", a-t-il fait valoir.

Le lancement du "dialogue compétitif" signifie que le choix du constructeur se fera "dans le courant de l'année prochaine" et que la mise en service du canal pourra intervenir en 2016 ou 2017, a précisé le chef de l'Etat.

Long de 106 km, cet ouvrage, dont la construction a été décidée dans le cadre du Grenelle de l'environnement, doit relier le bassin de la Seine et le réseau fluvial de l'Europe du Nord. Accessible à des unités de 4.400 tonnes, le canal doit permettre le transport de 13,3 à 15 millions de tonnes de marchandises par an.

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