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Malgré sa défaite dimanche, la droite compte sur l'élection du président du Sénat pour redorer son blason.

Ils ont perdu la majorité au Sénat, mais ne veulent pas s'avouer vaincus. Au lendemain de la victoire du PS, les élus de droite comptent encore sur le jeu des alliances pour sauver la présidence de la chambre haute. Cette élection, aux allures de troisième tour, aura lieu le 1er octobre.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Samedi 1er octobre 2011, les Sénateurs éliront celui qui succèdera à Gérard Larcher. (JOEL SAGET / AFP)

Ils ont perdu la majorité au Sénat, mais ne veulent pas s'avouer vaincus. Au lendemain de la victoire du PS, les élus de droite comptent encore sur le jeu des alliances pour sauver la présidence de la chambre haute. Cette élection, aux allures de troisième tour, aura lieu le 1er octobre.

Pour l'ancien premier ministre Jean-Pierre raffarin, l'actuel président du Sénat, Gérard Larcher, devrait conserver son siège. "Le pronostic favorable pour (Gérard) Larcher reste le plus déterminant", a déclaré le sénateur UMP de la Vienne, ajoutant qu'il trouvait "les socialistes bien triomphants. Pour gouverner le Sénat, il faut bien plus que cela."

Même son de cloche chez le ministre chargé des relations avec le parlement, Patrick Ollier. "Le Sénat est particulier. Il y a des groupes charnières dont on ne sait pas à deux ou trois voix près ce qu'ils vont représenter. Donc Gérard Larcher a raison de se présenter. S'il a une chance de gagner, il faut qu'il la tente. On fera tout pour l'aider", a-t-il ajouté.

"Compte tenu de la majorité sénatoriale qui est plus large que la majorité présidentielle, de la tradition au Sénat, du vote secret, et du caractère individualiste des sénateurs, Gérard Larcher a tout à fait raison de se représenter", a déclaré le secrétaire narional de l'UMP chargé des élections, Alain Marleix, estimant "réelles" les chances du sénateur des Yvelines.

La gauche s'insurge pour sa part "hold-up", visant à la priver de sa victoire. C'est ce qu'a clamé lundi Jean-Pierre Bel, président des sénateurs socialistes qui brigue la présidence du Sénat.

Même ton chez Pierre Moscovici, coordonnateur de la campagne de François Hollande pour la primaire. "Toute tentative de troisième tour, de tripatouillages, serait indigne", s'est-il exclamé.

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