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Les syndicats ont appelé mardi les agents d'Ile-de-France à exercer leur droit de retrait pour deux heures mercredi.

Ils entendent dénoncer « le risque permanent d"agression sur les sites », au lendemain de la prise d"otage survenue dans une agence du XIe arrondissement de Paris.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (AFP / Denis Charlet)

Ils entendent dénoncer « le risque permanent d"agression sur les sites », au lendemain de la prise d"otage survenue dans une agence du XIe arrondissement de Paris.

L"appel est signé de huit organisations syndicales : CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO, SNU-FSU, SUD, UNSA. Dans un communiqué, ils soulignent que bien que la prise d"otage de lundi se soit bien terminée, « la situation reste intolérable et a suscité beaucoup d'émotion chez les collègues du site Beaumarchais ».

En conséquence, les syndicats appellent les agents franciliens de Pôle emploi à exercer leur droit de retrait mercredi entre 9h et 11h. Selon la législation, "un salarié confronté à un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé a le droit d'arrêter son travail, et si nécessaire, de quitter les lieux, pour se mettre en sécurité". L'exercice du droit de retrait ne donne lieu à aucune retenue de salaire.

L"agence où a eu lieu la prise d"otage est restée fermée mardi. "Des cellules psychologiques, individuelles ou collectives étaient en cours. Il y avait un besoin naturel exprimé", a-t-on expliqué à la direction de Pôle emploi. Toutefois, la direction n"a pas souhaité commenter l"appel des organisations syndicales.

L'intersyndicale rappelle qu'elle "dénonce depuis des mois" le manque d'effectifs et les "conditions dégradées de réception du public", et qu'elle "alerte sur la multiplication des menaces et des agressions". Elle "demande, dans les plus brefs délais, une rencontre avec la direction régionale pour lui transmettre l'ensemble des revendications".

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