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Le procès de Gaston Flosse, ancien président de Polynésie française, pour des emplois fictifs n'a pas été repoussé

Ouvert lundi à Papeete, le procès a été ajourné immédiatement pour des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) soulevées par la défense.Le sénateur (DVD, ex-UMP) est soupçonné d'avoir organisé un système d'emplois fictifs au bénéfice de son parti, le Tahoeraa Huiraatira, lorsqu'il était président de la Polynésie française.
Article rédigé par France2.fr
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Gaston Flosse, ancien président de Polynésie française. (AFP)

Ouvert lundi à Papeete, le procès a été ajourné immédiatement pour des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) soulevées par la défense.

Le sénateur (DVD, ex-UMP) est soupçonné d'avoir organisé un système d'emplois fictifs au bénéfice de son parti, le Tahoeraa Huiraatira, lorsqu'il était président de la Polynésie française.

Ce procès ne sera pas repoussé, a indiqué au deuxième jour d'audience mardi (mercredi à Paris), la présidente du tribunal correctionnel de Papeete Marie-Claude Pena.

L'avocat de Gaston Flosse, Me François Quinquis, avait déposé deux QPC lundi à l'ouverture du procès. L'une était proche de celle qui avait été introduite dans le procès Chirac par l'avocat de son ancien directeur de cabinet Rémi Chardon, et qui avait permis de repousser ce procès.

Le tribunal a refusé la transmission de ces QPC à la Cour de cassation. Deux nouvelles QPC ont été déposées, ainsi que d'autres demandes pour différer le procès, mais toutes ont été rejetées par le tribunal.

Gaston Flosse, 79 ans, a donc été appelé à la barre pour la première fois dans cette affaire.

Outre Gaston Flosse, doivent comparaître les deux députés de Polynésie française, Michel Buillard et Bruno Sandras, mais aussi plusieurs maires, représentants à l'assemblée locale ou syndicalistes.

Avec 87 prévenus et 37 avocats, ce procès est le plus important qu'ait connu la Polynésie française.

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