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Le PDG de Publicis, Maurice Lévy, se dit favorable à une "contribution exceptionnelle" des plus hauts revenus

Après le milliardaire qui s'est prononcé lundi pour augmenter les taxes pour les plus riches, place au président de l'Association française des entreprises privées (Afep).Dans une tribune publiée mardi dans Le Monde, Maurice Lévy juge "indispensable que l'effort de solidarité passe d'abord par ceux que le sort a préservés".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Maurice Lévy qui a rejoint Publicis en 1971 a été nommé Président du Directoire en 1987. (AFP - Eric Piermont)

Après le milliardaire qui s'est prononcé lundi pour augmenter les taxes pour les plus riches, place au président de l'Association française des entreprises privées (Afep).

Dans une tribune publiée mardi dans Le Monde, Maurice Lévy juge "indispensable que l'effort de solidarité passe d'abord par ceux que le sort a préservés".

Dans ce texte, le patron du 3ème groupe mondial de communication explique vouloir englober "tous ceux qui peuvent par leurs moyens participer à ce nécessaire effort national" et pas seulement les dirigeants d'entreprises. Pour parvenir à la réduction du déficit public, il souligne, par ailleurs, qu'il est nécessaire "autant de couper dans la dépense que de raboter ou supprimer des niches fiscales".

Parmi les autres mesures, il suggère "une profonde réforme de nos structures administratives et de nos systèmes sociaux", sans davantage de précisions. "Il s'agit de ramener les déficits à zéro et aussi de réduire les prélèvements obligatoires pour les ramener dans la moyenne européenne", ajoute-t-il.

Concernant la règle d'or d'équilibre budgétaire, il "regrette" qu'elle "ne soit pas unanimement soutenue par toute la classe politique" car "il y va de l'avenir de notre pays".

Cette "règle d'or" prévoit d'inscrire dans la Constitution le principe de "lois-cadres d'équilibre des finances publiques", qui programment sur au moins trois ans les efforts budgétaires que la France doit fournir pour redresser ses comptes.

Le sénateur centriste Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat, a jugé mercredi "juste et équitable" l'instauration d'une contribution fiscale exceptionnelle des plus hauts revenus en France afin de réduire le déficit budgétaire.

"Je crois que c'est vrai" que les plus riches ne paient pas assez d'impôts, a-t-il déclaré sur la radio RTL.

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