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Le ministre de l'Agriculture a plaidé pour le respect de la pluralité des opinions au sein de l'UMP et le rassemblement

Tout en soulignant que la formation devrait soutenir Nicolas Sarkozy s'il briguait un 2e mandat présidentiel en 2012, l'ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin a indiqué qu'il aurait souhaité rencontrer rapidement l'ex-premier ministre mais que l'appel interjeté prolongeait de facto le contrôle judiciaire de l'intéressé.
Article rédigé par France2.fr
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Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture (UMP, villepiniste), le 20 janvier 2010 à l'Assemblée. (AFP)

Tout en soulignant que la formation devrait soutenir Nicolas Sarkozy s'il briguait un 2e mandat présidentiel en 2012, l'ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin a indiqué qu'il aurait souhaité rencontrer rapidement l'ex-premier ministre mais que l'appel interjeté prolongeait de facto le contrôle judiciaire de l'intéressé.

"C'est une déception personnelle", a-t-il dit en marge d'un conseil national de l'UMP, samedi à Paris.

A la question de savoir si cette affaire était susceptible de creuser le fossé entre sarkozystes et villepinistes au sein de l'UMP, Bruno Le Maire a répondu qu'il importait que la formation majoritaire sache respecter la diversité des convictions en son sein mais aussi se rassembler à l'approche des régionales pour être en mesure de répondre aux problèmes des Français que sont la crise et l'emploi.

Dans le camp des partisans de Dominique de Villepin, où certains ont agité la menace d'une candidature à la présidentielle de 2012 face à Nicolas Sarkozy, le député Hervé Mariton a jugé de même qu'une formation politique devait savoir vivre "avec l'ensemble de ses différences".

"Si demain l'UMP est capable de faire vivre l'indépendance, la différence, l'exigence que nous portons, c'est plutôt mieux (...) le contexte aujourd'hui n'est pas facile, il pourrait être plus pacifié. Ca se construit", a-t-il ajouté. Son homologue Georges Tron a redit sa "déception" et sa "colère" face à l'appel interjeté par le parquet contre l'acquittement de Dominique de Villepin, en soulignant que cette décision, réclamée et applaudie par les porte-parole de l'UMP, n'avait pu être inspirée que par l'Elysée.

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