Cet article date de plus de treize ans.

Le ministère de l¿Intérieur a annoncé la suspension de cinq policiers dans cette affaire de corruption présumée.

Parmi eux se trouve le numéro 2 de la police judiciaire de Lyon, Michel Neyret, placé en détention provisoire. Mardi soir, trois policiers ont été mis en examen et laissés libres dans cette affaire.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Michel Neyret, numéro 2 de la PJ lyonnaise, en mai 2011, à l'Hôtel de police de Lyon. (AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES)

Parmi eux se trouve le numéro 2 de la police judiciaire de Lyon, Michel Neyret, placé en détention provisoire. Mardi soir, trois policiers ont été mis en examen et laissés libres dans cette affaire.

L"onde de choc continue de se propager dans la police. Le ministère de l"Intérieur a suspendu de leurs fonctions Michel Neyret et quatre de ses collègues dans cette affaire de corruption et de trafic d'influence présumés. Dans le cas de Michel Neyret, l"application de cette sanction est différée, puisque l"homme est actuellement en détention provisoire.

Cinq policiers, dont Michel Neyret, sont désormais mis en examen dans cette affaire. Les quatre autres sont le chef de l'antenne de la PJ de Grenoble, Christophe Gavat, son adjoint Gilles Guillotin, le patron de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la PJ de Lyon, Aymeric Saudubray, et un membre de la brigade des stupéfiants de Lyon. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer leur métier.

La « leçon qu'on peut tirer, c'est qu'on n'est pas à l'abri, personne ne l'est, même s'il est dur d'imaginer que, peut-être, un jour, dans son service, un type va dérailler », a déclaré le chef de la police judiciaire française, Christian Lothion. « J'ai été tenu informé dès le départ, à aucun moment personne n'a tenté d'étouffer l'affaire et on est allé jusqu'au bout », a-t-il poursuivi. « Dans la police, on ne couvre pas » de telles choses.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.