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Le détenu était escorté à l'hôpital pour un examen médical. Il a profité de l'attaque du fourgon pour s'évader.

L"attaque a eu lieu vers 11h mardi matin. Raphaël Gimenez, un détenu de 35 ans incarcéré à la prison d"Aix-Luynes, dans les Bouches-du-Rhône, se rendait alors à l"hôpital d"Aix pour des examens médicaux, escorté par deux agents.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des enquêteurs de la police scientifique relèvent des indices après l'évasion d'un détenu le 4 octobre 2011. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

L"attaque a eu lieu vers 11h mardi matin. Raphaël Gimenez, un détenu de 35 ans incarcéré à la prison d"Aix-Luynes, dans les Bouches-du-Rhône, se rendait alors à l"hôpital d"Aix pour des examens médicaux, escorté par deux agents.

Mais lorsque le convoi arrive à l"hôpital, un conducteur de deux-roues les y attend. Il tire sur l"un des deux agents de l"administration pénitentiaire.Le détenu a alors pris la fuite avec son complice à bord du scooter. Le deux-roues a été abandonné quelques mètres plus loin.

Selon un témoin, cité par une source proche de l"enquête, les deux hommes se seraient alors engouffrés dans un monospace. Le parquet d'Aix, qui n'a pas souhaité communiquer pour l'instant, a confié l'enquête à la brigade de répression du banditisme (BRB) de Marseille. Un important dispositif de recherches a été déployé dans le secteur pour retrouver les fugitifs.

Raphaël Gimenez a notamment été condamné des faits d'escroquerie. "Ce n'était pas une personne agressive en détention, c'était une escorte classique", selon le secrétaire général de l"Ufap dans la région Provence-Alpes Côte d"Azur, Laurent Germain.

"Notre organisation signale depuis pas mal d'années que ces escortes médicales sont dangereuses, qu'il faudrait prendre plus de précautions", a déploré le responsable de l'Ufap, évoquant plusieurs cas d'évasion récents dans des circonstances similaires. Le syndicat "préconise un sas d'urgence fermé afin que l'extraction soit isolée".

Un détenu de 42 ans écroué pour trafic de stupéfiants s'était déjà évadé du centre hospitalier d'Aix le 24 décembre 2010, prétextant un besoin urgent pour s'isoler aux toilettes. Quatre jours plus tôt, c'est un prisonnier de 28 ans qui s'était enfui de l'hôpital d'Arles (Bouches-du-Rhône) à pied.

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