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Le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy a déclaré à la police s'être "trompé" en accusant le président sénégalais.

Robert Bourgi est revenu ce lundi sur ses déclarations dans l'affaire des mallettes africaines, déclarant s'être "trompé" en accusant le président sénégalais Abdoulaye Wade d'avoir remis des fonds occultes à des hommes politiques français.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Robert Bourgi répond aux médias après ses déclarations, le 12 septembre 2011. (JOHANNA LEGUERRE / AFP)

Robert Bourgi est revenu ce lundi sur ses déclarations dans l'affaire des mallettes africaines, déclarant s'être "trompé" en accusant le président sénégalais Abdoulaye Wade d'avoir remis des fonds occultes à des hommes politiques français.

Me Eric Dupond-Moretti, avocat de Robert Bourgi, a confirmé à l'AFP que son cleint s'est rétracté lors de son audition par les enquêteurs de la brigade financière de Paris, jeudi 22 septembre. Il vient ainsi confirmer une information RFI.

Robert Bourgi avait accusé le 11 septembre dernier dans plusieurs médias des présidents africains d'ex-colonies françaises, dont Abdoulaye Wade. Il reprochait à ces derniers d'avoir versé 20 millions de dollars transportés dans des mallettes à Jacques Chirac, Dominique de Villepin, alors Premier ministre, et à Jean-Marie Le Pen.

Concernant les autres présidents, "il a confirmé l'ensemble de ses déclarations, à l'exception de ce qu'il avait dit s'agissant des Wade, père et fils", a ajouté Me Dupond-Moretti. Avaient également été mis en cause le président congolais Denis Sassou Nguesso, le président burkinabè Blaise Compaoré, ainsi que les ex-présidents gabonais et ivoirien Omar Bongo Ondimba et Laurent Gbagbo.

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