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La direction de France Télécom a présenté jeudi son plan pour répondre à la grave crise sociale qui a secoué le groupe

Il se décline en 8 priorités et 88 mesures et prévoit le recrutement de 3.500 personnes en 2010 avec une part plus importante accordée à la performance sociale des managers.Ce plan a été présenté lors d'un point presse par le nouveau directeur général, Stéphane Richard, et sa directrice adjointe pour les opérations France, Delphine Ernotte.
Article rédigé par France2.fr
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Une vague de suicides a conduit France Telecom à revoir l'organisation du travail.

Il se décline en 8 priorités et 88 mesures et prévoit le recrutement de 3.500 personnes en 2010 avec une part plus importante accordée à la performance sociale des managers.

Ce plan a été présenté lors d'un point presse par le nouveau directeur général, Stéphane Richard, et sa directrice adjointe pour les opérations France, Delphine Ernotte.

Les engagements sociaux, dont la plupart étaient déjà connues, constituent "la réponse de l'entreprise face à la crise sociale que nous avons traversée et que nous continuons de traverser", a expliqué M. Richard faisant référence à la vague de suicides de salariés qui a touché l'entreprise.

L'opérateur télécoms a refusé de chiffrer les dépenses liées à ces mesures.

En 2008 et 2009, 35 salariés du groupe ont mis fin à leur jour, les syndicats accusant notamment les conditions de travail et le management d'être responsables de la série noire.

La direction veut "renouer avec une politique de l'emploi active", a précisé Mme Ernotte, avec le recrutement en 2010 de 3.500 personnes, en priorité parmi les 4.700 apprentis du groupe et les personnes handicapées.

Autre engagement, la mobilité des salariés sera basée sur le volontariat. "Les mobilités forcées sont proscrites pour les personnes à moins de trois ans de la retraite, et exceptionnelles pour les autres", a rappelé M. Richard.

L'entreprise s'engage par ailleurs à "tout mettre en oeuvre sur les petits sites pour préserver l'activité" et ne pas les fermer, a précisé Mme Ernotte. Une dizaine de fermetures de site ont déjà été stoppées, selon M. Richard. La part variable de la rémunération des 1.100 cadres dirigeants du groupe - y compris celle de M. Richard -, qui représente aujourd'hui entre 30 et 50% de leur salaire, sera attribuée non seulement sur des critères économiques, mais aussi de performance sociale, comme l'absentéisme ou la satisfaction des salariés.

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