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La consommation d'électricité en France a chuté de près de 7 % en 2011

Douceur des températures et ralentissement économique expliquent en partie cette baisse.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône), le 12 avril 2011. (GERARD JULIEN / AFP)

La baisse est significative. La consommation française d'électricité a chuté de 6,8 % en 2011, a annoncé jeudi 19 janvier RTE, filiale d'EDF en charge du réseau national à haute tension, dans son bilan annuel. La douceur du climat et la crise économique expliquent en grande partie cette chute, qui porte la consommation nationale à 478,2 térawattheures (TWh). 2011 est en effet l'année la plus douce que l'Hexagone ait connue depuis 1900, selon Météo France.

Mais le climat n'est pas le seul élément à entrer en compte. "Après une reprise au premier semestre, on constate l'effet de la crise économique", souligne RTE. Cet effet "se répercute sur la consommation de l’industrie, mais également sur celle des professionnels et particuliers. Seule la consommation des PMI/PME continue à croître sur le second semestre". 

Augmentation des exportations 

La production d'électricité a elle a été marquée par une poursuite du boom des énergies renouvelables. Le parc éolien a ainsi gonflé de 15 % à 6 640 mégawatts, mais il n'a permis de couvrir que 2,5 % de la consommation nationale du fait d'un faible taux de fonctionnement (21,3 %).

La moindre consommation intérieure et l'arrêt d'une série de réacteurs en Allemagne ont permis à la France d'exporter 55,7 TWh en 2011, soit presque un doublement du solde par rapport à 2010, précise également RTE.

Le gestionnaire de réseau précise que le solde des échanges électriques avec l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne "est devenu exportateur alors qu'il était importateur en 2010". RTE, qui est engagé dans un programme colossal de renforcement et de modernisation du réseau électrique national, prévoit d'investir 1,386 milliard d'euros cette année, contre 1,179 l'an dernier, soit un bond de 18 %.

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