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L'ex-PDG d'Elf en liberté conditionnelle n'a pas honoré certaines obligations liées à sa condamnation, selon la justice

Loïk Le Floch-Prigent a "manqué à l'obligation d'indemniser la partie civile en proportion de ses facultés contributives", avait annoncé la cour d'appel de Versailles le 16 juin, révoquant partiellement sa liberté conditionnelle.L'intéressé avait formé un pourvoi en cassation. La Cour de cassation s'est prononcée jeudi pour son retour en prison.
Article rédigé par France2.fr
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Loïk Le Floch Prigent (archives) (France 2)

Loïk Le Floch-Prigent a "manqué à l'obligation d'indemniser la partie civile en proportion de ses facultés contributives", avait annoncé la cour d'appel de Versailles le 16 juin, révoquant partiellement sa liberté conditionnelle.

L'intéressé avait formé un pourvoi en cassation. La Cour de cassation s'est prononcée jeudi pour son retour en prison.

Lors de l'audience, mercredi, l'avocat de Loïk Le Floch-Prigent, Me Marc Levis, avait argué que la décision du 16 juin était caduque, son client ayant conclu "une transaction" avec la partie civile. Le ministère public avait, lui, recommandé le rejet du pourvoi.

L'ancien patron, PDG de 1989 à 1993 du géant pétrolier français Elf-Aquitaine, avait été condamné le 12 novembre 2003 à 5 ans de prison et 375.000 euros d'amende dans le volet principal de l'affaire Elf. Il avait alors été reconnu coupable de détournement de centaines de millions d'euros des caisses du groupe pétrolier, absorbé depuis par Total. Dans le volet Dumas/Deviers-Joncour, la cour d'appel de Paris l'avait condamné à 30 mois d'emprisonnement ferme, le 29 janvier 2003. Le 25 mai 2007, le tribunal correctionnel l'a, de nouveau condamné, cette fois-ci à 15 mois de prison avec sursis et 60.000 euros d'amende. Il a ordonné la confusion de cette peine avec les précédentes.

L'ancien numéro un d'Elf a effectué 5 mois et demi de détention provisoire en 1996, puis 14 mois entre fin janvier 2003 et avril 2004, date à laquelle il a bénéficié d'une suspension de peine pour raisons de santé. Loïk Le Floch-Prigent avait ensuite bénéficié d'une mesure de liberté conditionnelle en 2005.

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