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Interpellé dans le Doubs, un trentenaire reconnaît avoir tagué quatre radars

Le trentenaire voulait exprimer son désaccord avec la politique du gouvernement, indique le parquet de Besançon, mardi 1er avril. Quelque 22 radars ont déjà été dégradés dans le Doubs depuis le début de l'année. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un radar fixe à Hillion (Côtes d'Armor), en décembre 2011. (MAXPPP)

Un chômeur de 34 ans au chômage a été interpellé pour plusieurs dégradations dans le Doubs. Ses victimes ? Quatre radars fixes, tagués pour dénoncer la politique du gouvernement. Déféré devant le parquet de Besançon et placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès, le trentenaire a reconnu et revendiqué les faits, indique le parquet, mardi 1er avril. Dans ce département, 22 radars ont déjà été dégradés depuis le début de l'année. 

Le suspect s'en est pris à des symboles de l'Etat, dit-il, pour manifester son désaccord avec la politique du gouvernement. Il a aussi tenu des propos désobligeants à l'encontre de plusieurs ministres, a ajouté la même source. Cet habitant du secteur de Morteau (Doubs) est un ancien travailleur frontalier qui travaillait en Suisse avant de se retrouver au chômage.

Il milite pour le libre choix entre une assurance maladie privée ou publique

L'enquête du groupement de la gendarmerie du Doubs a permis d'établir que le suspect appartient à la mouvance dite des "bonnets rouges" du Haut-Doubs, selon les gendarmes. Emprunté au mouvement breton, ce surnom désigne les frontaliers français qui travaillent en Suisse et réclament le maintien du droit à choisir entre une assurance privée ou publique pour leur couverture maladie.

A partir du 1er juin 2014, en effet, ceux qui auront choisi d'être assurés en France ne pourront le faire qu'à travers la Sécurité sociale. Les nouveaux frontaliers auront toutefois le choix entre une couverture d'assurance française et suisse. Sur les 169 000 personnes résidant en France et travaillant en Suisse, 90% ont opté pour une assurance privée, plus sélective mais souvent moins onéreuse.

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