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Le démantèlement du sud de la "jungle" de Calais débute sous protection policière
Publié le 29/02/2016 16:48
Mis à jour le 29/02/2016 17:30
Temps de lecture : 1min
Des incidents ont émaillé la journée de lundi, pendant que des ouvriers détruisaient de premières tentes et cabanes.
Après le feu vert de la justice , place aux opérations de chantier. Le démantèlement d'une partie du bidonville de Calais , où se concentrent des milliers de migrants dans l'espoir de passer au Royaume-Uni, a débuté, lundi 29 février, dans un climat tendu. Une personne qui s'y opposait a été arrêtée.
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Dans un périmètre de 100 m sur 100 m, des ouvriers ont lancé le nettoyage de la partie sud de la zone, vouée par la préfecture à être rasée, sauf pour ce qui concerne les espaces publics comme les écoles. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait promis , la semaine dernière, que le démantèlement se ferait progressivement, sans "brutalité" .
En début de matinée, de nombreux policiers sont intervenus pour quadriller la zone évacuée. Une trentaine de véhicules de CRS et deux camions antiémeutes ont été stationnés à l'entrée ouest du camp. (CHRIS DEN HOND/AP/SIPA)
Sous protection policière, les opérations de destruction des abris abandonnés ont commencé dans le calme. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
Reconnaissables à leurs casques de chantier et à leurs tenues de couleur, une vingtaine de salariés d'une entreprise de travaux publics ont procédé au démontage, à la main. (CHRIS DEN HOND/AP/SIPA)
Charpente, planches, tôle... Les objets issus des tentes et cabanes ont été amassés dans de grandes bennes. (CHRIS DEN HOND/AP/SIPA)
De nombreux migrants ont assisté à la destruction des habitations de fortune, où ils étaient entre 800 et 3 450 à vivre. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
D'autres ont tenté de résister à l'opération, comme cet homme menaçant de se couper les veines du poignet avec un couteau. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
La situation s'est tendue, en début d'après-midi, à la suite d'un départ de feu de cabanes. Des projectiles ont été lancés sur les CRS par des migrants et des militants No Border. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
Les forces de l'ordre ont riposté à coups de gaz lacrymogène. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
"Ces opérations de mise à l'abri, de maraudes sociales et d'enlèvement des logements inoccupés vont se poursuivre durant plusieurs semaines", a indiqué la préfecture. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
"Nous ne pensions pas que ça allait se faire avec autant de force de police, a déploré une représentante de l'Auberge des migrants. C'est d'une tristesse infinie de voir ce gaspillage du travail que nous avons réalisé depuis des mois." (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Deux hommes ont improvisé une manifestation en marge du démantèlement, avec une pancarte "Nous ne sommes pas des terroristes, donc ne détruisez pas nos maisons". (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Un jeune migrant a été arrêté lors des affrontements avec la police. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
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