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En images Le démantèlement du sud de la "jungle" de Calais débute sous protection policière

Article rédigé par Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min

Des incidents ont émaillé la journée de lundi, pendant que des ouvriers détruisaient de premières tentes et cabanes.

Après le feu vert de la justice, place aux opérations de chantier. Le démantèlement d'une partie du bidonville de Calais, où se concentrent des milliers de migrants dans l'espoir de passer au Royaume-Uni, a débuté, lundi 29 février, dans un climat tendu. Une personne qui s'y opposait a été arrêtée.

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Dans un périmètre de 100 m sur 100 m, des ouvriers ont lancé le nettoyage de la partie sud de la zone, vouée par la préfecture à être rasée, sauf pour ce qui concerne les espaces publics comme les écoles. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait promis, la semaine dernière, que le démantèlement se ferait progressivement, sans "brutalité".

En début de matinée, de nombreux policiers sont intervenus pour quadriller la zone évacuée. Une trentaine de véhicules de CRS et deux camions antiémeutes ont été stationnés à l'entrée ouest du camp. (CHRIS DEN HOND/AP/SIPA)
Sous protection policière, les opérations de destruction des abris abandonnés ont commencé dans le calme. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
Reconnaissables à leurs casques de chantier et à leurs tenues de couleur, une vingtaine de salariés d'une entreprise de travaux publics ont procédé au démontage, à la main. (CHRIS DEN HOND/AP/SIPA)
Charpente, planches, tôle... Les objets issus des tentes et cabanes ont été amassés dans de grandes bennes. (CHRIS DEN HOND/AP/SIPA)
De nombreux migrants ont assisté à la destruction des habitations de fortune, où ils étaient entre 800 et 3 450 à vivre. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
D'autres ont tenté de résister à l'opération, comme cet homme menaçant de se couper les veines du poignet avec un couteau. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
La situation s'est tendue, en début d'après-midi, à la suite d'un départ de feu de cabanes. Des projectiles ont été lancés sur les CRS par des migrants et des militants No Border. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
Les forces de l'ordre ont riposté à coups de gaz lacrymogène. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
"Ces opérations de mise à l'abri, de maraudes sociales et d'enlèvement des logements inoccupés vont se poursuivre durant plusieurs semaines", a indiqué la préfecture. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
"Nous ne pensions pas que ça allait se faire avec autant de force de police, a déploré une représentante de l'Auberge des migrants. C'est d'une tristesse infinie de voir ce gaspillage du travail que nous avons réalisé depuis des mois." (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Deux hommes ont improvisé une manifestation en marge du démantèlement, avec une pancarte "Nous ne sommes pas des terroristes, donc ne détruisez pas nos maisons". (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Un jeune migrant a été arrêté lors des affrontements avec la police. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

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