En une de "Paris Match", Valérie Trierweiler tweete sa "colère"
Depuis novembre, la journaliste de "Paris Match" et Première dame potentielle n'assiste plus "à la vie collective" du journal.
Selon la une de Paris Match, Valérie Trierweiler est "l'atout charme de François Hollande". La compagne du candidat socialiste à la présidentielle, par ailleurs journaliste pour l'hebdomaire ainsi que pour Direct 8, s'est plainte sur Twitter de ne pas avoir été prévenue à l'avance par "son propre journal" de la présence de son couple en couverture, sous le titre "Naissance de leur amour : récit".
A l'occasion d'un dossier sur les femmes des candidats à l'élection présidentielle, elle a découvert jeudi 8 mars que le journal, avec lequel elle collabore depuis 1989, avait choisi de mettre en couverture une photo sur laquelle elle apparaît avec son compagnon candidat. Sur Twitter, la journaliste fait part de sa "colère" et dénonce "l'utilisation de photos sans [son] accord ni même être prévenue."
Quel choc de se découvrir à la Une de son propre journal. Colère de découvrir l'utilisation de photos sans mon accord ni même être prévenue.
— Valerie Trierweiler (@valtrier) Mars 8, 2012
Pour la rédaction du magazine, qui lui répond deux heures plus tard,il ne s'agit pas d'une trahison, mais bien d'une preuve d'indépendance.
@valtrier C’est vrai Valérie on n’a pas discuté avec toi de la couv. C'est l'indépendance de Match. Tu es la mieux placée pour le comprendre
— Paris Match (@ParisMatch) Mars 8, 2012
Ecartée de "la vie collective" du journal
"De journaliste, je suis devenue d'abord sujet pour Paris Match, et cela devenait compliqué", avait reconnu Valérie Trierweiler en novembre 2011, date de la désignation de François Hollande comme candidat socialiste à l'issue de la primaire. Pour éviter le mélange des genres, elle avait alors décidé, d'un commun accord avec son employeur, qu'elle ne prendrait plus part "à la vie collective" du journal le temps de la campagne. Concrètement, elle a cessé de participer aux conférences de rédaction, dans lesquelles se décident le contenu du journal ainsi que la une, et au bouclage, avait expliqué L'Express.
"Il ne s'agit pas d'une mesure de défiance à mon égard, avait assuré la journaliste. Ils ne peuvent pas être privés de sujets et l'idée est que je ne puisse pas intervenir", notamment en conférence de rédaction, si le magazine décide par exemple de mettre son couple à la une, avait-elle expliqué.
Dans ce numéro, Paris Match consacre plusieurs pages, très illustrées, à Valérie Trierweiler et à sa relation avec François Hollande, à l'occasion de la sortie d'un livre sur les compagnes des candidats écrit par la journaliste Constance Vergara, qui a déjà collaboré avec le magazine.
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