Dominique Bussereau a confirmé dimanche que l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle était "parfaitement alimenté"
Il n'y a "plus aucun souci" et ce "pour une durée indéterminée", et "encore moins à Orly", a affirmé le secrétaire d'Etat aux transports sur Europe 1.
M. Bussereau confirme ainsi l'annonce faite samedi soir par la Direction générale de l'aviation civile, du retour à un fonctionnement normal de l'oléoduc approvisionnant les deux aéroports.
En revanche, le secrétaire d'Etat a reconnu que "les stocks sont plus faibles" aux aéroports de Nice et de Nantes. Mais "le problème sera réglé rapidement", a-t-il assuré et "il n'y aura pas d'annulations de vols".
Il a également confirmé qu'il était conseillé aux compagnies aériennes de faire le "double emport de kérosène", c'est-à-dire de demander aux avions de faire le "plein complet" de kérosène lors de leurs escales à l'étranger. Cela représente "un coût" pour les compagnies, a-t-il reconnu mais n'engendre pas de problème de sécurité car "les avions sont prévus pour partir à pleine charge".
La CGT prédit de nouveaux blocages
Malgré les assurances du secrétaire d'Etat aux Transports, le coordinateur CGT du groupe Total, Charles Foulard, a prédit de nouveaux blocages de dépôts de carburant, après les récentes interventions des forces de l'ordre, annonçant un "jeu du chat et de la souris".
"Nous ferons débloquer les dépôts si nécessaire", a rétorqué le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
Situation critique à l'aéroport de Nantes
L'aéroport de Nantes s'est trouvé vendredi "dans une situation critique", suite à une pénurie de kérosène, et plusieurs vols ont du être annulés, a indiqué le responsable de la direction générale de l'aviation civile (DGAC).
"C'est le seul gros aéroport dans cette situation", a précisé Patrick Gandil. Des camions ont ravitaillé depuis l'aéroport de Nantes mais celui-ci risque de se retrouver à nouveau dimanche en manque de carburant pour les avions, indique la DGAC.
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