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Deux pisteurs-secouristes travaillant à la station de La Toussuire (Savoie) sont morts vendredi tués par leurs explosifs

Les deux victimes, un homme et une femme, âgés respectivement de 39 et 33 ans, qui manipulaient des explosifs destinés à déclencher préventivement des avalanches,ont été tués par "l'explosion d'un bâton de dynamite, doté d'un système de mise à feu électronique", selon la gendarmerie.Ce type d'accident ne s'était pas produit depuis plus de 25 ans.
Article rédigé par France2.fr
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La brigade de recherches de Saint-Jean-de-Maurienne enquête pour déterminer les circonstances de l'accident. (F2)

Les deux victimes, un homme et une femme, âgés respectivement de 39 et 33 ans, qui manipulaient des explosifs destinés à déclencher préventivement des avalanches,
ont été tués par "l'explosion d'un bâton de dynamite, doté d'un système de mise à feu électronique", selon la gendarmerie.

Ce type d'accident ne s'était pas produit depuis plus de 25 ans.

Cette manoeuvre, qui suit une procédure précise, vise à "purger les pentes dangereuses" en déclenchant volontairement les avalanches en l'absence de public, selon le capitaine Alexis Peltier, commandant du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Savoie.

Une enquête a été confiée à la brigade de recherches de Saint-Jean-de-Maurienne pour déterminer les circonstances de l'accident, qui n'a pas eu de témoins.

"Il s'agit de professionnels qui ne sont pas des gendarmes et qui ont une formation spécifique. Ils sont également artificiers puisqu'ils sont amenés à manipuler des explosifs", a également indiqué le lieutenant Gilles Chessel, commandant adjoint du PGHM de Savoie.

"Les pisteurs ont un parcours bien déterminé avant chaque mission et savent exactement quels endroits ils doivent traiter. Par beau temps, ils peuvent effectuer leur mission par hélicoptère. Mais quand il fait mauvais, ce qui était le cas vendredi matin, ils se déplacent à ski", a-t-il ajouté.

Il s'agit d'un fait rarissime : le dernier décès de pisteurs par l'explosion de leur charge remonte à l'hiver 1983-1984 à Val d'Isère (Savoie).

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