Des salariés de l'entreprise de lingerie Lejaby ont manifesté lundi, près de Lyon, contre un plan de restructuration

Pour dire non aux 197 suppressions d'emplois, ils étaient une centaine à défiler à Rillieux-la-Pape en soutiens-gorge et culottes enfilés sur leurs vêtements.

Un Comité central extraordinaire sur le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) s'est tenu lundi, avec comme seule avancée la nomination d'un expert qui doit donner son avis sur le plan social.

"Lejaby en lutte pour le maintien de l'emploi", "Gardons nos emplois en France" ou encore "Non à la disparition de notre savoir-faire", pouvait-on lire sur les pancartes et banderoles.

Le 1er avril, la direction avait annoncé son intention de fermer trois de ses sites de production à Bourg-en-Bresse et Bellegarde dans l'Ain et Le Teil en Ardèche, avec la suppression de 197 postes sur 653 en France. Elle avait justifié cette mesure par un "fort ralentissement" des ventes.

Lejaby, créé en 1930 à Bellegarde-sur-Valserine et racheté en 2008 par le groupe autrichien Palmers Textil auprès de l'Américain Warnaco, fabrique également les maillots de bains Rasurel.