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Corse. Le FLNC revendique les attentats contre la grande distribution

Le groupe justifie ces actions par les prix pratiqués par ces enseignes sur l'île.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un journaliste filme la porte d'entrée détruite du supermarché Leclerc d'Ajaccio (Corse-du-Sud), visé par un attentat le 10 septembre 2012. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

FRANCE – Le FLNC sort du bois. Le Front de libération nationale de la Corse a revendiqué, jeudi 13 septembre, les attentats perpétrés lundi contre sept magasins de la grande distribution dans l'île. Quatre supermarchés Leclerc, deux de la marque Casino et une grande surface d'articles de sport de la chaîne Décathlon avaient été plastiqués au cours de la nuit.

Dans un communiqué envoyé au mensuel Corsica, le groupe estime que cette série d'actions "s'inscrit dans le droit fil des luttes sociales et syndicales de notre peuple face aux relais multiples du colonialisme français en Corse".

Depuis le début de l'année, l'organisation clandestine a revendiqué une vingtaine d'attentats. En mai dernier, d'abord, contre des résidences secondaires dans diverses régions de l'île, puis en juillet à Balistra (Corse-du-Sud), contre un complexe immobilier appartenant à un banquier parisien accusé de faire de la spéculation.

Le groupe fixe un ultimatum aux enseignes

Le Front justifie ces attentats par les prix pratiqués par ces enseignes, "qui n'ont jamais été aussi élevés en Corse". Le FLNC, opposé à "toute nouvelle implantation de grande surface" au détriment "du commerce de proximité corse", ajoute que "le peuple corse n'a pas vocation à supporter les excès des appétits des grands actionnaires de la grande distribution".

Le groupe a par ailleurs lancé un ultimatum à ces enseignes, "tenants du profit à tout prix", les sommant de "baisser significativement les prix pratiqués (…) avant le mois de décembre 2012".

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