Cet article date de plus de douze ans.

Certains élus de la majorité s'interrogent sur les conclusions à tirer du basculement à gauche du Sénat.

Au lendemain de la victoire socialiste aux sénatoriales, la majorité est partagée. Il y a ceux qui se disent confiants sur la réélection du président du Sénat Gérard Larcher. Et puis il y a ceux qui, au contraire, tirent sur leur propre camp.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le Sénat élira son président le 1er octobre 2011. (MIGUEL MEDINA/AFP)

Au lendemain de la victoire socialiste aux sénatoriales, la majorité est partagée. Il y a ceux qui se disent confiants sur la réélection du président du Sénat Gérard Larcher. Et puis il y a ceux qui, au contraire, tirent sur leur propre camp.

Ainsi, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a fustigé lundi sur France Inter "l'indiscipline" de la droite. "Je pense qu'on n'est pas assez discipliné à droite. Ca peut paraître bizarre, on a l'idée, à travers l'histoire, que la droite c'est le parti de l'ordre. C'est une grande erreur, on est très indisciplinés", a-t-elle poursuivi. Plus encore, NKM a qualifié cette défaite de "dernier acte d'une suite d'élections locales qui ont été très défavorables à la droite".

Le député UMP Yannick Favennec a pour sa part jugé "pitoyable" que Gérard Larcher veuille rester président du Sénat. "Franchement cette volonté de vouloir rester président du Sénat de la part de Larcher alors que nous avons perdu la majorité, c'est pitoyable!", a écrit M. Favennec dans un message sur son compte Twitter.

Plus modéré, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a néanmoins admis la défaite du camp présidentiel. "La vérité politique, c'est que cette élection est un avertissement sérieux pour notre majorité, c'est la première fois que le Sénat bascule à gauche depuis 1958", a lancé sur Radio Classique le ministre UMP, chargé du programme de ce parti pour 2012. Rejoignant NKM dans son constat, Bruno Le Maire a estimé qu'il fallait tirer les leçons de ce scrutin : "Il faut nous rassembler, faire preuve d'unité, nous avons payé cher nos divisions entre certains membres de la majorité et nous avons payé cher les dissidences, que ce soit à Paris, dans les Pyrénées-Atlantiques ou ailleurs."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.