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4 islamistes présumés, se livrant à l'apologie du djihad via des sites internet radicaux, ont été mis en examen samedi

La sous-direction antiterroriste de la direction de la PJ, qui agissait dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en 2008 par le parquet antiterroriste de Paris, avait arrêté mardi 5 hommes de 25-30 ans, nés en France, à Marseille (Bouches-du-Rhône), Vannes (Morbihan), St-Denis, St-Ouen (Seine-St-Denis) et Quincy-sous-Sénart (Essonne).
Article rédigé par France2.fr
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  (F3 NPDCP)

La sous-direction antiterroriste de la direction de la PJ, qui agissait dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en 2008 par le parquet antiterroriste de Paris, avait arrêté mardi 5 hommes de 25-30 ans, nés en France, à Marseille (Bouches-du-Rhône), Vannes (Morbihan), St-Denis, St-Ouen (Seine-St-Denis) et Quincy-sous-Sénart (Essonne).

Le 5e homme interpellé à Vannes a été mis hors de cause. Les quatre autres ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste". Le parquet a requis leur incarcération. Une sixième personne, une femme, a également été entendue comme témoin dans le cadre de cette enquête, a indiqué une source judiciaire.

Nés entre 1973 et 1987, ils sont les créateurs, modérateurs et administrateurs du site internet islamique francophone, Ansar al-Haqq, qui faisait l'apologie de la "guerre sainte" et permettait notamment d'entrer en liaison directe avec les taliban sur le terrain, dit-on de source judiciaire.

Ces hommes sont soupçonnés d'avoir participé à de nombreux échanges, sur des sites internet, dans le cadre de "forums radicaux", selon les mêmes sources, en faisant l'apologie du djihad auquel ils appelaient également à participer.

En matière de terrorisme, les gardes à vue peuvent durer quatre jours. Au terme de ce délai, les personnes peuvent être remises en liberté ou présentées à un juge qui décidera des suites à donner.

Les individus étaient sous surveillance depuis deux ans, a-t-on dit de même source.

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