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Dixième semaine de grève pour les TER de la Loire

Les cheminots sont opposés à leur regroupement au sein d'un unique établissement. Plus de 20 000 usagers de la Loire et de départements limitrophes sont encore confrontés lundi à un trafic ferroviaire perturbé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des passagers attendent, le 1er décembre 2011, le TER de la ligne Saint-Etienne-Lyon, dont le trafic est perturbé depuis le 3 novembre 2011. (RICHARD MOUILLAUD / LE PROGRES / MAXPPP)

La grève a débuté le 3 novembre. Depuis, plus de 20 000 usagers des TER de la Loire et de départements limitrophes sont confrontés à des transports ferroviaires perturbés, comme l'indique encore lundi le site web des TER de la région Rhône-Alpes. Les cheminots sont opposés à leur regroupement au sein d'un unique établissement. 

Face à l'enlisement de ce conflit, plusieurs députés, dont Régis Juanico (PS), en charge du financement de la campagne de François Hollande, ont appelé à une médiation. Son principe a été accepté par l'intersyndicale, mais la direction régionale de la SNCF y est opposée. Régis Juanico a fustigé l'attitude de la directrice régionale de la SNCF, Josiane Beaud, "qui refuse complètement le dialogue social". "Entre grévistes et direction le dialogue est stérile", résume France 3 Rhône-Alpes.

Deux syndicats toujours en grève

Seuls FO et SUD Rail, syndicats majoritaires chez les conducteurs de train dans la Loire, maintiennent leur préavis de grève illimitée contre la création d'un établissement unique regroupant les quelque 500 agents du département. La CGT des Cheminots de Saint-Etienne a appelé à la reprise du travail, vendredi. 

"La grève est entrée dans sa dixième semaine, elle montre des signes d'essoufflement et le rapport de force avec la direction nous est plus défavorable ", a estimé Bruno Rejony, secrétaire de la CGT Cheminot de Saint-Etienne, jugeant aussi que la situation est "difficile pour les usagers". Il a également noté que les négociations menées avec la direction de l'entreprise ont permis d'obtenir la création de 35 emplois supplémentaires dans le cadre de la nouvelle organisation.

Le maire (UMP) du Puy-en-Velay (Haute-Loire) et ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, a estimé qu'"avec la sortie de la CGT du mouvement, il n’y a plus d’espace pour la médiation""Il faut que cesse le jusqu’au-boutisme de SUDRail et de FO qui affaiblit le service public", a déclaré Laurent Wauquiez.

 

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