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Tourisme à Paris : un "trou d'air de trois à quatre mois" après les attentats, selon le groupe AccorHotels

Les attaques terroristes qui ont frappé Paris et Saint-Denis ont un "impact économique réel", a déclaré, mercredi, le PDG du premier opérateur hôtelier européen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Un bateau-mouche passe près de l'hôtel de ville de Paris, le 11 octobre 2015. (ROY RAINFORD / ROBERT HARDING HERITAGE / AFP)

Le patron du groupe AccorHotels a prévu, mercredi 2 décembre un "trou d'air de probablement trois ou quatre mois" à Paris après les attentats du 13 novembre qui ont frappé la capitale française"On apprend, par ce qui s'est passé à Londres, à Madrid, que ça prend du temps, deux, trois, quatre mois. C'est un trou d'air, ça va se résorber, à condition que la sécurité soit bien assurée par les pouvoirs publics. Mais trois, quatre mois probablement", a déclaré Sébastien Bazin sur BFM Business, en allusion aux attentats de Londres (2005) et Madrid (2004).

Les attaques terroristes de Paris, qui ont fait 130 morts, ont eu "un impact réel" sur la fréquentation "dans les quinze jours" qui ont suivi le 13 novembre. "Il y a aujourd'hui une obligation d'attente pour savoir comment les gens vont réagir après la COP21, qui se passe bien dans nos hôtels à Paris et ailleurs", détaille le patron du premier opérateur hôtelier européen.

Les mises en garde des ambassades critiquées

"On va voir ce qui va se passer sur la deuxième quinzaine de décembre. Les réservations de dernière minute sont peu nombreuses par rapport à l'année dernière", selon le patron du groupe coté en bourse. "Un des soucis, ce sont les ambassades, qui ont mis sur leur site un certain nombre de messages un peu compliqués du genre : 'Attention à Paris'. Il faut que ces messages s'en aillent", estime Sébastien Bazin, qui vise surtout une clientèle européenne comme les Espagnols, les Italiens ou les Allemands.

"On a passé beaucoup de temps avec tous nos clients à leur expliquer qu'un contrôle aux frontières, ce n'était pas une fermeture des frontières. Cela va prendre du temps, c'est rassurant et ça marche", assure-t-il, écartant l'idée de "promotions quand il n'y a pas de volumes : venez d'abord voir Paris, on verra le prix après".

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