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Vidéo Etat d'urgence : Valls annonce plus de 2 000 perquisitions administratives, 210 gardes à vue et 320 armes saisies

"Cela prouve bien que ces perquisitions ne sont pas dues au hasard et qu'elles permettent d'étayer des soupçons objectifs", estime le Premier ministre, mardi sur Europe 1.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Manuel Valls devant le Sénat, lors du débat sur la prolongation de l'état d'urgence, le 20 novembre 2015.  (ALAIN JOCARD / AFP)

"Nous sommes à plus de 2 000 perquisitions administratives (...) depuis la mise en place de l'état d'urgence", annonce mardi 1er décembre Manuel Valls. Invité d'Europe 1, le Premier ministre précise que ces perquisitions ont permis de saisir 320 armes "dont une trentaine d'armes de guerre".

"Plus de 250 procédures judiciaires ont été initiées" et "plus de 210 de personnes" ont été placées en garde à vue. "Cela prouve bien que ces perquisitions ne sont pas dues au hasard et qu'elles permettent d'étayer des soupçons objectifs", estime le chef du gouvernement.

Etat d'urgence : plus de 2 000 perquisitions et 320 armes saisies, annonce Manuel Valls
Etat d'urgence : plus de 2 000 perquisitions et 320 armes saisies, annonce Manuel Valls Etat d'urgence : plus de 2 000 perquisitions et 320 armes saisies, annonce Manuel Valls

"Ne pas écarter la possibilité" d'une prolongation de l'état d'urgence

L'état d'urgence, décrété après les attentats du 13 novembre, qui permet en particulier de mener des perquisitions administratives sans l'autorisation d'un juge, a été voté par le Parlement pour trois mois, jusqu'au 26 février. Manuel Valls n'a pas écarté la possibilité d'une prolongation de cette mesure au-delà de cette date. 

"Il ne faut pas écarter cette possibilité, bien évidemment, en fonction de la menace, et il faudra agir avec beaucoup de responsabilité", a répondu le Premier ministre, qui a rappelé l'intention de l'exécutif d'inscrire la notion d'état d'urgence dans la Constitution. Manuel Valls a également reconnu "une restriction des libertés" liée à cet état d'urgence, mais précisément "pour protéger nos libertés".

L'interdiction absolue de manifester sur la voie publique en Ile-de-France, décrétée après les attentats, a pris fin dans la nuit de lundi à mardi comme prévu. La préfecture de police de Paris pourra toutefois encore prendre des mesures d'interdiction ponctuelles.

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