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Préfecture de police de Paris : le dispositif de sécurité en vigueur est-il suffisant ?

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Préfecture de police de Paris : le dispositif de sécurité en vigueur est-il suffisant ?
Préfecture de police de Paris : le dispositif de sécurité en vigueur est-il suffisant ? Préfecture de police de Paris : le dispositif de sécurité en vigueur est-il suffisant ? (France 2)
Article rédigé par France 2
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La préfecture de police de Paris, où un fonctionnaire a tué quatre de ses collègues à coups de couteau, jeudi 3 octobre, est-elle suffisamment sécurisée ? Comment les entrées sont-elles filtrées ? Comment les agents sont-ils recrutés ? Y a-t-il un suivi particulier ?

Au cœur de Paris, la préfecture de police est le centre névralgique des policiers de la capitale. Pour entrer dans cette place forte ultrasécurisée, chaque usager passe sous un portique de sécurité et est systématiquement fouillé. Mais quels sont les contrôles à l'entrée pour le personnel ? Le bâtiment accueille chaque jour environ 3 000 fonctionnaires. Pour eux, pas de portique ni de fouille, mais un simple tourniquet, qu'on actionne avec la carte de police, un document que possèdent les policiers de terrain, mais aussi les agents administratifs. C'était le cas de l'auteur de l'attaque jeudi, salarié d'un service particulièrement sensible, la DRPP, la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris.

Le profil des agents passé à la loupe tous les cinq ans

La sécurité est-elle renforcée pour accéder à ce service ? Oui, affirme le syndicaliste Jean-Marc Bailleul. L'habilitation est indispensable, mais là encore, aucune fouille physique n'est prévue. Alors, y a-t-il des contrôles au moment du recrutement des agents ? Quel est leur suivi pendant leur carrière ? L'assaillant a d'abord fait l'objet d'une enquête lors de son recrutement en 2003, car il travaillait dans un service sensible. Ensuite, le profil de chaque agent est en principe passé au crible tous les cinq ans. Des enquêtes complémentaires peuvent avoir lieu si un problème est signalé. Selon sa hiérarchie, l'assaillant n'avait jamais présenté de trouble du comportement avant son passage à l'acte.

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