Attaque à la préfecture de police de Paris : Christophe Castaner estime que la question de sa démission ne se "pose pas"

Article rédigé par Thomas Baïetto, Elise Lambert
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, le 3 octobre 2019, à Paris. (JULIEN MATTIA / ANADOLU AGENCY / AFP)

Plusieurs figures de l'opposition demandent la démission du ministre de l'Intérieur.

Ce qu'il faut savoir

Quelles suites après l'attaque meurtrière à la préfecture de police de Paris ? Alors que plusieurs membres de l'opposition demandent la démission de Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur va être auditionné par la délégation parlementaire au renseignement, composée de quatre députés et de quatre sénateurs, a indiqué le sénateur Christian Cambon à franceinfo, confirmant une information de BFMTV. Avant cela, le "premier flic de France", doit s'exprimer sur TF1, ce dimanche 6 octobre, à 13 heures.

"Un certain nombre de dysfonctionnements." "On est en train de préciser la date mais [l'audition de Christophe Castaner], ce sera dans les heures ou les jours qui viennent. On est manifestement en présence d’un certain nombre de dysfonctionnements. On va l’interroger sur les conditions d’habilitation (secret-défense) des agents, sur la remontée aux différentes autorités des signes de radicalisation et sur la sécurité du service", a indiqué le sénateur Christian Cambon à franceinfo.

 "Le ministre de l’Intérieur a menti, il doit démissionner." Christophe Castaner "ne pouvait pas ne pas être au courant" d'un signalement effectué au sujet de Mickaël Harpon, d'après le député LR du Vaucluse Julien Aubert, candidat à la présidence des Républicains. Il souligne que Laurent Nunez (actuel secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur) était en 2015 directeur de cabinet du préfet de police de Paris.

Philippe soutient Castaner. Malgré les critiques, le Premier ministre a réaffirmé son soutien au ministre de l'Intérieur, dans un article du JDD paru dimanche 6 octobre.