Cet article date de plus de sept ans.

Pacifique : quatre naufragés sauvés après un mois de dérive

Un pilote d'hélicoptère est tombé par hasard sur deux embarcations de naufragés, permettant de sauver trois pêcheurs et un adolescent.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une plage à Majuro, capitale des Iles Marshall, photographiée le 3 septembre 2013. (MAXPPP)

Un pilote d'hélicoptère a découvert par hasard dans l'océan Pacifique deux bateaux de naufragés, dont l'un dérivait depuis 28 jours, rapporte, jeudi 23 février, le Marshall Islands Journal (en anglais). Il était en train de rechercher des bancs de thon pour le compte d'un chalutier au large des îles Marshall quand il est tombé par hasard sur les deux embarcations la semaine dernière, ce qui a permis de secourir trois pêcheurs et un adolescent.

Le journal rapporte que les deux bateaux se trouvaient à 650 km des Kiribati, d'où ils étaient partis séparément. Celui qui comptait trois pêcheurs dérivait depuis 28 jours. L'autre, dans lequel se trouvait un adolescent de 14 ans, depuis onze jours. Les deux bateaux se trouvaient à 8 km l'un de l'autre mais ignoraient tout de leur proximité.

Les trois pêcheurs ont mangé du poisson

Le Kwila888 a récupéré les naufragés et les a déposés le week-end dernier à Majuro, capitale des îles Marshall. Le capitaine du chalutier a indiqué que l'adolescent n'avait pas mangé pendant les onze jours de son calvaire tandis que les trois pêcheurs ont survécu en mangeant du poisson.

Hospitalisés, ils ont tous été jugés en bonne santé, à l'exception d'un d'eux souffrant de légère déshydratation. Les fortunes de mer et survies extraordinaires arrivent épisodiquement dans un océan où des centaines, voire des milliers de kilomètres séparent chaque îlot.

En janvier 2014, José Salvador Alvarenga, un pêcheur originaire du Salvador, parti du Mexique, avait été retrouvé dans le Pacifique Sud après avoir passé 13 mois perdu en mer en raison d'une avarie de moteur.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.