Nord : l'épouse du professeur tué près de Dunkerque a avoué l'homicide

La femme agée d'une trentaine d'années avait d'abord alerté la police en affirmant que son mari avait été victime de cambrioleurs.
Article rédigé par Pierre de Cossette - avec France Bleu Nord
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Photo d'illustration. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)

L'épouse du professeur poignardé à mort à son domicile près de Dunkerque dans la nuit de dimanche à lundi a avoué l'avoir tué, au cours de sa garde à vue entamée mercredi et toujours en cours, ont appris ce jeudi franceinfo et France Bleu Nord de sources concordantes. 

Cette trentenaire, maître de conférences en littérature et enseignante, comme le défunt, à l'Université du Littoral Côte d'Opale, avait d'abord alerté la police en affirmant que son mari avait été victime de cambrioleurs avant de finalement avouer avoir tué son mari, selon une source proche du dossier à franceinfo. Une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte ce lundi, après la découverte d'un homme poignardé chez lui dans un quartier résidentiel de Rosendaël, dans l'agglomération de Dunkerque. 

Deux couteaux ensanglantés retrouvés

L'épouse, conseillère municipale de Dunkerque, élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, désormais ministre chargé du Logement, avait été placée en garde à vue mercredi, pour "confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l'enquête", avait précisé le parquet. 

Le quinquagénaire avait été retrouvé dans une chambre au premier étage du domicile conjugal, frappé de plusieurs coups de couteau. Deux couteaux ensanglantés, une paire de gants, une lampe torche et un ordinateur portable avaient été saisis à proximité du domicile, assure une source policère à France Bleu Nord. Plusieurs éléments matériels suspects ont été retrouvés, a indiqué la source du dossier. Il y avait notamment "une entaille sur sa main gauche qui correspondait à celle d'un gant retrouvé sur place" et "l'analyse des smartphones qui laissait supposer des tensions dans le couple", ainsi que "des incohérences dans le récit des faits". 

"Notre ville a été touchée cette nuit par un terrible drame qui a coûté la vie à un Dunkerquois. Je veux dire ma profonde émotion et mon choc", avait réagi lundi sur Facebook Patrice Vergriete, présentant ses "plus sincères condoléances" aux proches de la victime.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.