Une fusillade fait cinq blessés légers à Nîmes, les auteurs en fuite

Une fusillade a fait cinq blessés légers mardi 16 avril, vers 20 h, dans le quartier populaire du Chemin-Bas-d'Avignon de Nîmes, dans le Gard, a appris franceinfo de source policière. Les cinq blessés légers ont été pris en charge, sans pronostic vital engagé. Selon cette source policière, plusieurs auteurs ont pris la fuite. La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, précise qu'aucun des blessés, touchés aux membres inférieurs, ne présentait de blessure vitale.

Aux alentours de 20h, plusieurs personnes se trouvant à bord d'un véhicule ont ouvert le feu dans ce quartier prioritaire de la ville. Les tirs ont touché cinq personnes. Quatre sont légèrement blessées, la cinquième est plus sérieusement atteinte, touchée à la cuisse, précise une source policière à France Bleu Gard Lozère. Les victimes sont âgées de 19 à 30 ans, et les quatre premières sont ressorties de l'hôpital dans la nuit.

"Les casiers judiciaires des victimes, dont certains portent mention de condamnation pour délits de droit commun, ne portent pas trace de condamnation pour des faits en lien avec le narco banditisme."

Parquet de Nîmes

à France Bleu Gard Lozère

Six douilles correspondant à un calibre de fusil d'assaut ont été retrouvées sur place. Plusieurs auteurs ont pris la fuite à bord d'une Clio noire, selon les informations de France Bleu Gard Lozère. Un véhicule a été retrouvé brûlé non loin des lieux de la fusillade, dans la commune de Marguerittes, mais l'enquête doit encore déterminer s'il s'agit ou non de la voiture des agresseurs, explique le parquet. La police judiciaire est saisie de l'enquête.

Plusieurs fusillades depuis le début de l'année

Ce n'est pas la première fois que des tirs sont échangés dans le quartier du Chemin-Bas d'Avignon depuis le début de l'année. En mars dernier, deux personnes avaient déjà été blessées par balles dans le même quartier, les auteurs avaient aussi pris la fuite.

Le 20 février dernier, un homme avait été tué dans une fusillade sous les yeux de son fils près d'un point de deal. Quelques jours avant, des coups de feu avaient été tirés à proximité d'une école, obligeant les élèves à se calfeutrer.