Tuerie de Chevaline: "La piste du cycliste fermée à 99,9%", pour le procureur
Eric Maillaud a balayé les éléments avancés par le "Sunday Times".
Dans l'enquête sur la tuerie de Chevaline, la piste du cycliste français est "fermée à 99,9%". C'est ce qu'a assuré lundi 17 décembre le procureur de la République d'Annecy (Haute-Savoie). "Il s'est mal guidé et s'est trompé de route. Il est arrivé sur place purement par erreur", a déclaré Eric Maillaud à propos du cycliste abattu aux côtés de la famille britannique Al-Hilli en septembre 2012.
Le procureur était interrogé par l'AFP à propos d'un article du Sunday Times, qui affirmait que le cycliste, Sylvain Mollier, était en désaccord avec sa belle-famille à propos de l'héritage, par sa compagne, de la pharmacie familiale estimée à 1,3 million d'euros. "Sylvain Mollier et sa compagne n'étaient pas mariés, il n'y avait aucun risque qu'il puisse appréhender l'héritage", a souligné Eric Maillaud.
Un tireur fou ? Le métier d'une des victimes ?
Selon la famille, "il n'existait pas de contentieux et de conflit particulier entre monsieur Mollier et sa belle-famille", a par ailleurs rapporté le procureur. "A 99,9% il n'existe pas de lien entre Sylvain Mollier et les meurtres de la famille Al-Hilli", a-t-il ajouté. Le 5 septembre, Saad Al-Hilli, Britannique d'origine irakienne de 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère, Suhaila Al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d'Annecy, où ils passaient des vacances.
Plusieurs pistes sont envisagées par les enquêteurs dont celle d'un tireur fou. Des investigations portent également sur un litige entre Saad Al-Hilli et son frère à propos d'une succession, sur le métier de Saad Al-Hilli, qui a travaillé pour une société leader mondial des micro-satellites, ainsi que sur son pays d'origine, l'Irak.
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