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Meurtre d'Alexia sur l'île Oléron : les médecins-légistes privilégient la piste de la mort par asphyxie

Une autopsie pratiquée vendredi à l'Institut médico-légal de Poitiers a permis de constater, selon des conclusions provisoires, que l'adolescente ne semblait pas avoir subi de violences sexuelles. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un avis de recherche avait été placardé dans toute l'île d'Oléron depuis qu'Alexia, 15 ans, y avait disparu, le 1er février 2016. (XAVIER LEOTY / AFP)

L'autopsie du corps d'Alexia doit éclairer les enquêteurs sur les causes de la mort de l'adolescente, retrouvée jeudi sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime). Selon une source proche de l'enquête citée mardi 15 mars par l'AFP, la mort par asphyxie est l'hypothèse privilégiée par les médecins-légistes qui ont examiné la dépouille de la lycéenne de 15 ans. Cette information avait été révélée quelques heures plus tôt par RTL.

L'adolescente avait disparu le 1er février, près de son lycée, à Saint-Trojan Son corps a été retrouvé non loin de là, caché sous des branchages, dans un trou d'eau. 

La procureure de la République ne confirme pas 

Cité par nos confrères de France 3 Poitou-Charentes, le parquet de La Rochelle, prudent, ne confirme pas ces révélations. Dans un communiqué, la procureure de la République de La Rochelle, Isabelle Pagenelle, souligne que "les analyses anatomo-pathologiques indispensables pour connaître les causes de la mort de la jeune Alexia Silva Costa sont toujours en cours" et "donc encore inconnues en l'état actuel d'avancement des expertises".

Une autopsie pratiquée vendredi à l'Institut médico-légal de Poitiers (Vienne) a permis de constater, selon des conclusions provisoires, que "le corps ne semble pas avoir subi de violences sexuelles".

Alexia Silva Costa avait été vue pour la dernière fois alors qu'elle quittait le Centre expérimental pédagogique maritime en Oléron (Cepmo), établissement où elle était scolarisée en seconde. Seul le sac et la bicyclette de la jeune fille avaient été retrouvés au Cepmo, implanté dans un parc forestier clos de 16 hectares, qui abrite aussi un foyer médicalisé pour handicapés, entre dunes et pins, près de la mer.

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