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"Disparues de l'A6" : le suspect d'un des meurtres arrêté après s'être évadé d'un l'hôpital psychiatrique

Mis en examen depuis 2011 pour le meurtre d'une adolescente en 1986, l'homme de 47 ans était placé depuis janvier 2012 en unité psychiatrique à l'hôpital de Sevrey (Saône-et-Loire).

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 17/09/2014 16:25 Mis à jour le 17/09/2014 17:41

Temps de lecture : 1 min

Le meurtrier présumé d'une des "disparus de l'A6" s'est évadé d'un hôpital psychiatrique à Sevrey (Saône-et-Loire), mardi 16 septembre 2014, avant d'être retrouvé le lendemain.  ( GOOGLE MAPS) — Le meurtrier présumé d'une des "disparus de l'A6" s'est évadé d'un hôpital psychiatrique à Sevrey (Saône-et-Loire), mardi 16 septembre 2014, avant d'être retrouvé le lendemain. ( GOOGLE MAPS)

Sa cavale a été de courte durée. Le meurtrier présumé de l'une des "disparues de l'A6" a été retrouvé et interpellé par les gendarmes de Châlon-sur-Saône, rapporte mercredi 17 septembre une journaliste de France Info. Soupçonné d'avoir assassiné de 31 coups de couteau en 1986 la jeune Christelle Maillery, 16 ans au Creusot (Saône-et-Loire), cet homme de 47 ans, mis en examen depuis 2011, s'était évadé mardi de l'hôpital psychiatrique où il était détenu depuis janvier 2012.

Le meurtrier présumé de Christelle Maillery (disparues de l'A6) interpellé par les gendarmes de Chalon/Saone. Il s'était évadé de l'HP hier
— Elodie Guéguen (@ElodieGueguen) September 17, 2014

Des affaires vieilles de 25 ans

Cette évasion intervient alors que l'affaire des "disparues de l'A6", une série de meurtres non élucidés entre les années 1980 et 1990 en Saône-et-Loire, a récemment fait la une de l'actualité : grâce au progrès des recherches ADN, un ouvrier agricole, confondu par ses empreintes génétiques, a avoué le meurtre de la Christelle Blétry, 20 ans, retrouvée morte le 28 décembre 1996 à Blanzy, près de Montceau-les-Mines, lardé de 123 coups de couteau.

L'assassin présumé de Christelle Maillery avait, quant à lui, était arrêté en décembre 2011, vingt-cinq ans après les faits. "Une série de recoupements, de coïncidences troublantes et de témoignages" avaient permis aux enquêteurs de la police judiciaire de Dijon d'interpeller dans un hôpital psychiatrique ce quadragénaire, qui avait nié les faits.

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