Inspecteur des impôts tué dans le Pas-de-Calais : onde de choc dans la fonction publique
Une minute de silence a été respectée à l’Assemblée nationale, mardi 22 novembre, en hommage au fonctionnaire d’État assassiné lors d’un contrôle fiscal la veille. Toute la classe politique est en émoi face au drame. "Il est révoltant en République qu’un serviteur des Français puisse être inquiété, malmené, tué parce qu’il fait son travail", a réagi Gabriel Attal, ministre de l’Action et des comptes publics.
Une profession menacée physiquement
À Blois (Loir-et-Cher), une inspectrice des finances publiques témoigne des menaces qu’elle subit. "Une fois quelqu’un a dit : ‘J’ai envie de vous frapper’. Il s’est retenu, et puis ça s’est arrêté là. On se dit qu’on peut être menacé physiquement", raconte-t-elle. Des témoignages concordants qui se multiplient, partout en France. En 20 ans, les fonctionnaires ont vu la situation se dégrader. Les 100 000 fonctionnaires des finances publiques sont invités à rendre hommage à leur collègue assassiné, mercredi 23 novembre à midi.
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