La reconstitution a duré une partie de l'après-midi et leparc a été fermé, le temps pour la mère de famille de montrer aux enquêteurs cequ'elle a fait dimanche dernier, juste avant de s'assoupir. Selon MaîtrePortejoie, l'avocat de la jeune femme de 25 ans, "cette démarche, décidéepar les juges, était totalement indispensable".La jeune femme a notamment montré ce qu'elle avait faitaprès s'être réveillé de sa sieste qui a duré une vingtaine de minutes. Elleleur a montré le chemin parcouru et raconté à quels endroits elle avaitinterpellé des personnes. Peu après la reconstitution, la mère de famille tout denoir vêtue a expliqué avoir "besoin d'aide. On est épuisés, j'en peuxplus". "Ca se répète, ça se répète, ça n'en finit pas" , a-t-elleajouté.La piste d'un ex-compagnon étudiéePar ailleurs, selon le site internet du quotidien LaMontagne, les enquêteurs étudient la piste d'un ancien compagnon de la mère quiaurait pu enlever la fillette par vengeance. Selon La Montagne, l'homme de 34 ans auraitmenacé d'enlever la fillette et de l'emmener en Algérie. Toujours selon le quotidien, leprocureur de la République à Clermont-Ferrand Pierre Sennès a confirmé cesinformations. Selon lui "toutes les pistes sont étudiées, celle-làaussi".Par ailleurs MePortejoie affirme qu'un signalement de la fillette est arrivé directement jeudisoir à son cabinet à Clermont-Ferrand. "Un ancien conseiller prudhommal apris contact par mail pour dire qu'il avait vu le 14 mai une filletteressemblant à Fiona avec un homme âgé dans un supermarché du côté deVilleurbanne, près de Lyon"