Coups de feu, otage : un homme traqué dans Paris

Le déroulement des faits 

Un homme a fait irruption devant le quotidien Libération à lundi 10h15. Armé d'un fusil à pompe, il a ouvert le feu blessant grièvement un
assistant photographe. Il a ensuite pris la fuite. Des faits qui rappellent
alors l'attaque dont a été victime BFMTV vendredi où un homme armé avait menacé un des rédacteurs en chef de la chaîne.

Deux heures après les coups de feu devant Libération , des
tirs sont signalés dans le quartier de la Défense devant le siège de la Société
générale. Trois tirs ont été enregistrés. Ils n'ont pas fait de blessés.

Peu après, un automobiliste a fait savoir qu'il avait été pris
en otage par un homme armé qui l'a obligé à le conduire sur les Champs-Élysées.
Immédiatement, d'importants renforts policiers ont été dépêchés sur place. Un
hélicoptère a également survolé la zone. En vain. Selon plusieurs sources,
l'homme aurait pris la fuite dans le métro et la police a perdu sa trace.

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Le suspect

Selon le procureur de la République de Paris, dans les quatre affaires (BFMTV, Libération, La Défense et les Champs-Élysées, "la piste du tireur unique est privilégiée." Il s'agit d'un homme âgé d'une quarantaine d'année, cheveux poivre et sel qui mesure entre 1m70 et 1m80. Deux photos ont été diffusées. L'une prise dans les locaux de BFMTV et l'autre dans la rue, lundi, non loin de Libération.

Par ailleurs, l'arme utilisée à BFMTV et à Libération est la même
selon plusieurs sources. Il s'agit d'un fusil de calibre 12. Cette arme est la plus vendue en France. 

La traque 

Les principaux médias parisiens font depuis lundi matin
l'objet d'une surveillance attentive de la part de la police. Manuel
Valls, le ministre de l'Intérieur a expliqué à la mi-journée que les policiers "travaillent d'arrache-pied pour
interpeller cet individu dont chacun peut penser le caractère dangereux. Tant
qu'il court et qu'on ne connaît pas ses motivations, il représente un véritable
danger. Il faut aller très vite".  

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Les Champs-Élysées, le
dernier endroit où l'individu a été aperçu, font l'objet d'une surveillance
particulière. "Mais les policiers sont mobilisés partout" , détaille
la préfecture de Police de Paris.