Belgique : une collision entre deux trains fait au moins trois morts et neuf blessés

Au moins trois personnes sont mortes dans une collision, dimanche 5 juin, peu après 23 heures, entre un train de voyageurs et un train de marchandises sur la ligne reliantNamur à Liège dans l'est de la Belgique. L'accident a fait aussi neuf blessés atteints à des degrés divers, dont certains dans un état critique, selon un bilan provisoire des autorités donné dans la nuit de dimanche à lundi lors d'une conférence de presse non loin des lieux de l'accident. Vingt-sept autres passagers ont été pris en charge après l'accident.

Le bilan reste provisoire, a indiqué le bourgmestre (maire) de la commune de Saint-Georges-sur-Meuse, Francis Dejon, qui a suivi les opérations de secours.

Le train de voyageurs a percuté par l'arrière un transport de marchandises à l'arrêt sur la même voie, à une vitesse "élevée", explique Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel, le gestionnaire du réseau ferré belge. Le convoi effectuait la liaison entre Mouscron et Liers, traversant la Belgique d'ouest en est, lorsque l'accident s'est produit sur le tronçon entre Namur et Liège.

Hermalle-sous-Huy: « L’accident est d’une très grande gravité » https://t.co/uvCNQAqCST pic.twitter.com/30nzZOO3tK

— Le Soir (@lesoir) 5 juin 2016

Le train "a rattrapé un convoi de marchandises qui le précédait sur la voie et l'a percuté par l'arrière. Sous le choc, deux des six voitures ont déraillé et se sont couchées sur les voies", décrivent Infrabel et la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) dans leur communiqué.

Un choc "très violent"

Environ quarante personnes voyageaient à bord du train. Les circonstances exactes de l'accident restent à déterminer, notamment si le train de voyageurs a eu le temps de freiner avant la collision. 

Des pompiers et policiers de Liège ont été envoyés en renfort. Plusieurs usagers ont dû être désincarcérés. Le quotidien local L'Avenir cite sur son site internet un témoin qui était à bord d'un wagon et a décrit une scène "de chaos". Les deux premières voitures du train ont été "détruites", a précisé ce témoin. Selon le journal, des travaux étaient en cours sur le tronçon, réduisant le trafic sur une seule voie. Un centre de crise a été installé à proximité de l'accident.