Attaque du commissariat : l'assaillant vivait dans un foyer de réfugiés en Allemagne
Ce foyer de demandeurs d'asile a été perquisitionné samedi. "Aucun indice de possibles autres attaques" n'a été trouvé sur place.
On en sait un peu plus sur le parcours de l'assaillant du commissariat parisien. L'homme, tué jeudi alors qu'il menaçait des policiers, vivait "dans un foyer de demandeurs d'asile" dans l'ouest de l'Allemagne. C'est la police régionale qui a confirmé cette information, après avoir perquisitionné le foyer samedi 9 janvier.
"Aucun indice de possibles autres attaques" n'a été trouvé lors de cette perquisition dans ce foyer situé à Recklinghausen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest), a assuré la police. Cette opération a été menée grâce à des renseignements fournis par les autorités françaises.
Une demande d'asile déposée sous un autre nom
La police n'a pas précisé si cet homme, dont l'identification est toujours en cours mais qui a été reconnu par ses proches comme un Tunisien nommé Tarek Belgacem, était dûment enregistré comme demandeur d'asile en Allemagne. Mais une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que c'était effectivement le cas.
Selon des informations publiées dimanche par l'hebdomadaire allemand Welt am Sonntag, il avait déposé sa demande d'asile sous le nom de Walid Salihi. L'une des quatre identités différentes sous lesquelles il s'est fait enregistrer dans le pays.
Toujours selon l'hebdomadaire, il s'était fait remarquer dans le foyer en peignant un symbole de l'EI sur un mur. L'édition en ligne du magazine Spiegel rapporte de son côté qu'il a posé dans le centre avec un drapeau de l'organisation, ce qui a amené les autorités locales à le classer comme potentiellement dangereux. Toutefois il a disparu de Recklingshausen au mois de décembre, ajoute Spiegel Online.
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